"C'est sur que si tout le monde reprend sauf nous, la question peut se poser. Après, je ne sais pas dans quelles conditions cela va reprendre en Espagne, si les autres pays ont été aussi attentifs que nous aux problèmes sanitaires. Il n'y a pas eu non plus les mêmes prises de position du gouvernement à l'étranger. C'est l'avenir qui dira qui a eu raison, qui a eu tort. Pour moi, il y a toujours un danger et il faut qu'il soit soupesé," a assuré Piat dans l'Équipe.
Avant de continuer sur la notion de danger : "Il y a la question des tests qui est primordiale. Chez nous, on n'avait pas l'assurance d'être testés régulièrement. On ne peut pas favoriser une population par rapport à une autre sous peine de passer pour des privilégiés. Et puis, tester avant tous les matches et tous les entraînements, c'est une chose. Mais qu'est-ce qui arrivera si on a des cas positifs ?" a-t-il ajouté.
Puis de conclure : "On verra à la fin si on est des cons. Mais il y a un élément capital qui a joué sur l'arrêt de la L1. La LFP était prête à reprendre le 17 juin. C'est le courrier de Canal + annonçant la rupture du contrat sur les droits télé, peu avant un conseil d'administration, qui a été la goutte d'eau. Et ce même si le Championnat allait au bout. Si c'était pour reprendre avec le risque sanitaire, à huis clos et sans l'argent des droits télé, certains se sont dit, à quoi bon ?"