Pour le moment, le club se montre très discret sur le marché des transferts. Pour quelle raison ? "On a un effectif de 31 joueurs à gérer... Donc il faut bien faire les choses. C'est le travail du moment. On a évidemment des joueurs que l'on regarde. Mais quand on est Paris, on ne nous fait aucun cadeau. On considère que Paris peut payer. Alors, je préfère décevoir un peu les observateurs aujourd'hui car c'est toujours plus agréable d'avoir des "scoops", et puis de donner rendez-vous au 3 aout au soir. On fait ça à notre rythme, on ne se le laisse pas imposer, ni par les agents, ni par les médias. Mais nous sommes en pleine effervescence de contacts."
Le président parisien affirme que le PSG aura de l'argent pour recruter : "Je ne peux rien vous dire sur le montant. Ce qu'on peut dire c'est qu'on aura suffisamment de moyens pour avoir une bonne équipe et que l'argent dont on dispose correspond aux ambitions que l'on a."
Le passage devant la DNCG s'est d'ailleurs bien déroulé : "Ce que je peux vous dire, c'est que ça s'est bien passé. Je ne vous dirai rien sur les chiffres, mais cela s'est bien passé. Il n'y a pas de problème."
Le souvenir de la saison 2006-2007 est encore présent et impose une remise en question permanente : "Tous les matins, je tire les leçons de la veille. C'est très difficile d'analyser les raisons des mauvaises performances du PSG la saison dernière. Il y a eu un faisceau d'évènements... Il y a peut-être des choses que l'on n'a pas bien faites. Mais on a eu tellement d'éléments défavorables. Je ne pense pas qu'on ait fait de fautes, on a fait des choix."
Cayzac ne voit pas le PSG revivre un tel cauchemar : "Cela ne pourra plus jamais arriver. Si vraiment je pensais que ça peut être pire, je passe la main tout de suite."
Après cette saison très difficile, la motivation de tous est décuplée : "Quand on a vécu ça, on en tire des leçons sur les erreurs que l'on a fait, mais aussi... (silence) Vous avez tellement peu envie de revivre ça, pour le club, pour le public, que vous repartez avec une énergie multipliée par dix. Paris n'a pas le droit de revivre ça. L'ambition, elle est totale. On ne peut plus parler de transition, on est condamné à réussir désormais."
La fin de saison a tout de même laissé entrevoir de belles choses : "On a fait une mauvaise saison, cela n'a échappé à personne, mais on a réalisé une bonne fin de saison. On a tout de même l'impression que quelque chose s'est mis en place. Et quand vous avez des actionnaires qui, au lieu de paniquer, vont procéder à une augmentation de capital (déjà votée et qui sera ratifiée lors d'une assemblée générale d'administration le 29 juin, ndlr), c'est extrêmement confortable. Tout ça a permis de souder un collectif. Et je pense que le club n'a jamais été aussi populaire."
L'organigramme du club a quelque peu évolué puisque Paul Le Guen dispose à présent de pouvoirs élargis : "C'était un souhait très fort de ma part. Paul n'a pas demandé à être "manageur", mais il en a quasiment les fonctions. Pour les recrutements, c'est lui le stratège, après je discute de l'aspect financier avec les actionnaires et Alain Roche est chargé de mettre en musique."