Alors que la signature de nombreux jeunes Parisiens incite à l'optimisme, le néo-Grenoblois stigmatise au contraire la défiance du staff vis-à-vis de la jeunesse : "Je m'y attendais. Cela fait plusieurs années que je suis au Paris Saint-Germain. Je connais le fonctionnement de ce club. J'ai pourtant cru que les dirigeants voulaient lancer une nouvelle politique et s'appuyer sur les jeunes. Visiblement, je me suis trompé !"
Les mentalités n'ont-elles donc pas changé ? "Le PSG préfère acheter des joueurs à coups de millions, plutôt que de faire confiance à ceux qu'ils ont sous la main. Les dirigeants nous disent que l'on n'a pas d'expérience et donc, que l'on ne peut pas jouer. Si on ne nous fait jamais confiance, on ne sera jamais expérimenté ! Mais ce n'est pas grave. C'est Paris !"
Car les membres de la direction qu'il a rencontrés l'ont rapidement dissuadé de rester : "Ils m'ont affirmé que je n'étais assuré de jouer et j'évoluerai la plupart du temps en CFA. A la fin des discussions, leur discours s'est révélé dur..."
Pourtant, ses performances de l'an passé l'incitaient à l'optimisme : "Je suis un peu amer, car j'avais réalisé une bonne saison à Grenoble. Je croyais qu'à mon retour, j'aurais ma chance." Peine perdue.
Il a cru également pouvoir jouer en L1, mais les exigences de son club ont fait capoter l'affaire :
"Strasbourg m'a convoité. Mais le PSG a réclamé trop d'argent. Strasbourg a donc baissé les bras et a préféré enrôler James Fanchone, qui était libre et donc gratuit. A partir de là, j'ai écouté plus attentivement Grenoble."
Un choix par défaut, certes, mais pas un crève-coeur : "Je préférais venir ici, même en L2, plutôt que de rester à Paris en CFA. D'autant que Grenoble déborde d'ambition. On vise la montée. C'est une bonne chose."