La présence de l'Uruguay dans le dernier carré de la compétition sud-américaine est-elle une surprise ? "Pour certains, peut-être ; on ne parlait pas beaucoup de nous en début de tournoi, mais nous sommes un pays très futbolero, où on est habitué à gagner, notamment cette Copa America (14 victoires, record de l'épreuve, partagé avec l'Argentine). Ça remonte à quelques années (dernier succès en 1995), mais on reste marqué par cette tradition."
Rodriguez avoue qu'il ne pensait pas être retenu avec la Celeste : "Après mon départ difficile d'Uruguay (le PSG était en conflit avec Peñarol, son ancien club), je n'avais plus le droit de jouer en sélection et je n'avais plus été appelé depuis trente-deux mois (9 octobre 2004 contre l'Argentine, 2-4). Et à Paris, je sors d'une saison compliquée, avec un mauvais classement, un changement d'entraîneur et pas énormément de temps de jeu."
Le jeune gaucher se montre incertain quant à son avenir dans la capitale : "Je ne sais pas, j'ai encore deux ans de contrat avec le PSG. J'aimerais rester, mais j'aimerais encore plus jouer davantage. À mon âge (21 ans), c'est normal, non ?"
Malgré des performances irrégulières, il sait que les supporters parisiens l'apprécient : "Mon rendement n'a pas été très bon avec le PSG, mais je suis toujours resté à disposition des entraîneurs, et voir que mes efforts sont remarqués par le public m'a donné beaucoup de satisfaction. Je le remercie."
A-t-il pour le moment reçu des coups de téléphone du club ? "Non, personne ne m'a appelé, mis à part Carlos Bueno et Pauleta. Mais en ce moment, même si mes performances peuvent me faire remarquer, je ne pense pas à Paris ou à mon avenir en club, seulement à l'Uruguay."