Après deux semaines de préparation, il est légitime de se demander comment se portent les joueurs. Interrogé par le site Internet de "France Football", le professeur (à droite sur la photo) est positif : "Tout va bien. Nous rentrons d'un stage dont les conditions météos étaient difficiles. Nous avons choisi le climat pour ça, pour une remise en conditions dans un confort minimum avec le vent, la pluie et le froid !", ajoute-t-il avec force ironie.
Les joueurs ayant cessé durant quatre semaines d'être des athlètes pour redevenir des hommes, il est tout naturel que tous les organismes ne présentent pas le même "visage" un mois plus tard. On pourrait craindre que des abus nuisent à l'équilibre de l'organisme. Or, selon le professeur, l'essentiel est de répondre présent le jour de la reprise : "Chacun a fait une coupure, la loi impose 21 jours d'arrêt après le dernier match de compétition. Chacun s'entretient s'il le veut pendant ses vacances, le tout, c'est de reprendre progressivement sur le plan personnel. Il y a toujours des problèmes musculaires, tendineux mais rien de grave. Il y a seulement Carlos Bueno qui a un programme spécifique, il est blessé."
Malgré tout, le praticien ne nie pas qu'un entretien personnel durant les congés soit bénéfique au joueur : "Pauleta, c'est l'exemple. Il continue de s'entretenir pendant ses congés. D'autres le font moins."
Alors que le championnat se profile à l'horizon (il débutera le 4 aout, soit dans moins d'un mois), le docteur estime qu'une bonne préparation physique se mesure à l'absence de blessures : "Etre prêt, c'est éviter la blessure. Il faut se doser et la première personne qui se dose, c'est le joueur lui-même. Si quelqu'un cherche à masquer une douleur pour débuter la compétition, ça ne marchera pas. Il ne fera qu'amplifier le problème. Si la préparation a été homogène, tout devrait bien se passer."
Eric Rolland détaille ensuite le contenu des tests médicaux auxquels se sont prêtés les joueurs ce matin : "Un bilan sanguin a lieu dans le cadre du suivi longitudinal du sportif. Rien d'original en soit. Cela fait partie des tests que l'on fait passer trois fois par an. Des examens cardiaques, qui font aussi partie de test, auront lieu plus tard."
Désiré par Paul Le Guen pour donner une impulsion nouvelle au suivi médical du club, le praticien avoue ne pas passer une journée sans s'entretenir avec l'entraîneur : "Tous les jours, on fait le point. Ca se passe bien, je le connais depuis longtemps, quand il jouait ! J'étais dans l'ombre du PSG depuis plusieurs années. Maintenant, j'y viens au quotidien."
Photo : France Football