"J'ai l'œil du supporter mais j'ai l'avantage d'avoir joué, donc de savoir un peu ce qui se passe dans la tête des joueurs. On a vu deux très bons matches, de la part des deux équipes. La preuve, ça fait 3-3 sur l'ensemble des deux matches. Ca se tient, cela ne tient qu'à un fil. C'est parfois un poteau, une barre ou un gardien", a d'abord expliqué Bernard Lama sur RTL.
"Ça a basculé dans le sens du PSG et c'est tant mieux. C'est ça le niveau, c'est ce qui est plaisant et dur. Dès le tirage au sort on m'a demandé, j'ai dit que le PSG allait passer. Après les circonstances sont ce qu'elles sont. Mais quand on regarde bien, il y a deux poteaux et une barre hier, ça veut dire que Neuer était battu", a poursuivi l'ancien footballeur.
"Ce groupe a acquis de l'expérience l'année dernière, où ils sont arrivés en finale, après un scénario à la Hitchcock contre l'Atalanta. Il y a une vraie notion de groupe, ils ont compris que les talents individuels ne suffisent pas au haut niveau. C'est comme ça que vous gagnez au haut niveau, contre le Bayern Munich qui est une machine à broyer les adversaires", a rajouté la champion du monde 1998.
"A partir de là, c'est en équipe qu'on résiste et qu'on s'exprime. Sur l'ensemble des deux matches le PSG l'a fait parfaitement. C'est la meilleure équipe qui a gagné. On a des machines de précision qui en se rapprochant de l'arrivée sont de plus en plus concentrées et performantes", a poursuivi l'ancien portier parisien.
"Il ne faut pas oublier comment cette saison a débuté. Il y a beaucoup d'aspects à prendre en considération. C'est un équilibre très fragile. Ce PSG me rappelle celui de 1996, irrégulier en Championnat, qui n'a pas fini le boulot en Championnat mais qui l'a fini au niveau européen", a conclu Bernard Lama.