Retrouvant l'équipe des titulaires, Mendy a donc pu participer à la première victoire du PSG à domicile : "J'étais blessé contre Rennes, face à Lyon et Valenciennes les choix de l'entraîneur ont fait que je n'étais pas aligné donc ça fait effectivement toujours plaisir de retrouver le terrain et de jouer au Parc des Princes. Nous avons obtenu notre première victoire et la qualification, donc c'est la cerise sur le gâteau."
Ce succès, obtenu à l'arraché, fait tout de même du bien au moral des Parisiens : "Depuis le début de la saison nous ne gagnions pas à domicile et malgré le bon parcours à l'extérieur c'est toujours bon de retrouver la joie du succès devant notre public. Ca fait également du bien de pouvoir faire le premier cri de guerre de la saison dans notre vestiaire. Maintenant, il faut être modeste et le plus important reste le match de samedi à Strasbourg."
Le club de la capitale, mal en point en Ligue 1, peut-il se rattraper sur la Coupe ? "Oui, c'est un objectif ! Le championnat reste l'objectif numéro un, mais une victoire en coupe serait un bonus non négligeable. C'est une coupe que je n'ai jamais remportée et nous entendons souvent que le PSG est une équipe de coupe alors pourquoi ne pas la remporter cette saison..."
Samedi à la Meinau, le PSG jouera son 3ème match en 6 jours. Un rythme infernal pour Mendy et ses coéquipiers : "La récupération est importante, il faut bien dormir, bien s'alimenter, ne pas trop se disperser et je pense que nous récupérons plutôt bien. Il faut être professionnel pour pouvoir enchaîner les rencontres. Je n'avais pas joué depuis trois matches et ça m'a fait du bien de retrouver le rythme, même si j'ai connu un petit coup de pompe en fin de rencontre. Samedi, il faudra être solide et à cent pour cent physiquement pour repartir de Strasbourg avec des points."
Le latéral parisien y va de son petit hommage à Pauleta, devenu hier recordman de buts au PSG : "Je m'y habitue, mais je suis toujours impressionné. Pedro, c'est Pedro Pauleta quand même ! C'est un très grand joueur. Contre Lyon, il rentre, il a trois occasions et il marque deux buts. Nous ne pouvons pas lui enlever son efficacité même si certains disent qu'il est moins performant qu'avant. Je trouve qu'il est toujours bien placé, un peu comme David Trezequet, de plus il a une qualité de finition propre à lui-même et c'est pour ça qu'aujourd'hui il devient l'un des plus grands joueurs de l'histoire du club. Avec quatre buts en deux matches, c'est en ce moment l'homme providentiel du PSG..."