Malgré un premier bilan décevant, "Papus" de ne regrette pas d'avoir rejoint Paris : "Je me suis battu pour venir au PSG parce que j'aime ce club. Pas question de baisser les bras maintenant. Au contraire ! Je donne tout, je travaille pour faire en sorte que l'équipe soit mieux classée et plus performante. En aucun cas, je ne suis déçu."
La popularité du club met une grande pression sur l'équipe. Selon Camara, les joueurs doivent faire preuve de caractère : "C'est vrai, ce n'est pas facile. Le PSG est un club à part, un peu comme l'Olympique de Marseille. Son histoire, la forte présence des médias influencent forcément les joueurs. Il y a une pression supplémentaire. Et toute défaite prend une ampleur peut-être démesurée. Il faut avoir du caractère pour s'imposer et tenir le coup. Beaucoup de caractère même !"
Le caractère, justement, fait parfois défaut aux joueurs parisiens : "Il faudrait qu'on en ait plus pour sortir de cette situation. Il ne faut pas qu'on se cache, qu'on fasse le strict minimum. Ce comportement est humain. Lorsqu'on est en difficulté, c'est plus simple de se contenter de sauver les meubles, de ne pas trop s'exposer de peur de faire des erreurs. Mais ce n'est pas la bonne solution. Au contraire, prenons des risques ! N'allons pas à un match la peur au ventre."
L'équipe fait souvent de bons débuts de matchs, mais cesse petit à petit de jouer et se met à reculer. Une marque de fabrique, qui énerve l'ancien Stéphanois : "Regardez notre deuxième mi-temps contre Montpellier... On a reculé, encore et encore, de peur de se prendre un but. C'est ce comportement qui nous a mis dans cette situation depuis le début de la saison. Mercredi, on a réussi à se qualifier mais pas avec la manière. C'est dommage. Contre Lyon, dimanche dernier, on ne peut pas parler de match de référence. Mais si on aborde nos prochaines rencontres avec la même envie, on s'en sortira."
Mal en point en championnat, le PSG peut néanmoins encore espérer redresser le barre. C'est en tout cas le sentiment de Camara : "Nous méritons mieux que cette 15e place ! Au regard de la qualité de l'effectif et de notre engagement, je ne pense pas que nous soyons à notre place. Mais les seuls responsables, ce sont les joueurs. La situation n'est pas catastrophique. Il faudrait juste qu'on inverse vite la vapeur."
