ANALYSE CHIFFREE
Temps de jeu
1. Landreau (1 440')
2. Clément (1 435')
3. Camara (1 350')
4. Rothen (1 257')
5. Armand (1 111')
6. Bourillon (900')
7. Digard (892')
8. Diané (860')
9. Luyindula (833')
10. Mendy (794')
11. Frau (743')
12. Pauleta (693')
13. Ceará (612')
14. Yepes (556')
15. Arnaud (519')
16. Ngoyi (373')
17. Chantôme (361')
18. NGog (320')
19. Sakho (270')
20. Sankharé (217')
21. Gallardo (153')
22. Traoré (81')
23. Mulumbu (45')
24. Alonzo, Boli, Edel, Mvoto (0')
Titularisations
16 : Clément et Landreau
15 : Camara
14 : Rothen
13 : Armand
10 : Bourillon, Digard et Luyindula
9 : Diané et Mendy
8 : Frau
7 : Ceará et Pauleta
6 : Arnaud et Yepes
4 : NGog et Ngoyi
3 : Chantôme et Sakho
2 : Sankharé
1 : Gallardo, Mulumbu et Traoré
0 : Alonzo, Boli, Edel et Mvoto
Entrées en jeu
6 : Chantôme et Diané
5 : Frau et Gallardo
4 : Pauleta
3 : Arnaud et Sankharé
2 : Digard, Luyindula et Yepes
1 : Armand, Ceará, Mendy, NGog, Ngoyi et Sakho
ANALYSE INDIVIDUELLE
Performants et réguliers, trois joueurs ont pleinement justifié leur utilisation massive sur le rectangle vert. En 16 rencontres, Landreau (moyenne Planète PSG : 6,06) n'a failli véritablement qu'une seule fois : c'était le 6 octobre, à l'occasion d'une déroute collective contre Rennes. Pour le reste, le gardien international a été brillant, notamment contre Sochaux (1re journée de L1) et Montpellier (8e de finale de Coupe de la Ligue).
Clément (5,68) a poursuivi dans les excellentes dispositions où il se trouvait en fin de saison dernière. Présent à tous les matchs (il n'a cédé sa place qu'aux toutes dernières minutes de PSG-Rennes), le natif de Béziers est devenu primordial dans le collectif parisien. Après un léger coup de barre, il revient à son meilleur niveau et sera sauf accident un des joueurs les plus utilisés à la fin de l'exercice.
N'étaient une blessure et une brève suspension, Rothen (5,89) aurait disputé tous les matchs jusqu'à présent. Et l'équipe a incontestablement besoin de son gaucher. L'ancien Monégasque a multiplié les bonnes prestations, en particulier contre Marseille et à Monaco, où il a été à chaque fois passeur.
Camara (5,01) a été le défenseur le plus utilisé par Paul Le Guen jusqu'à maintenant. Mais contrairement aux joueurs précités, ses prestations ont été en dents de scie. Contre Bordeaux et Rennes par exemple, l'ancien Stéphanois a été très mauvais, alors qu'il s'est montré à son avantage à Lens et Strasbourg. La suite de la saison nous renseignera sur le véritable niveau du stoppeur.
Malgré des difficultés criantes, Armand (4,96), qui a été promu capitaine en début de saison, bénéficie pour le moment de la confiance de son entraîneur. Certes le latéral gauche a inscrit deux buts mais les largesses défensives dont il se rend coupable contrastent avec l'assurance qu'il dégageait en fin de saison dernière. Il ne fait aucun doute que si sa méforme se poursuit, le gaucher risque de voir s'éloigner le terrain. A noter que Paul Le Guen a déjà averti l'ancien Nantais en le plaçant sur le banc deux fois consécutives, au bénéfice du jeune Sakho (5). Pour le moment, un déplacement à Valenciennes, un 16e de finale de Coupe de la Ligue et une fin de match en championnat contre Nancy sont les seuls moments où ce prometteur défenseur a pu s'exprimer.
Luyindula (5,05) est dans une situation analogue à celle d'Armand. A force de jouer les montagnes russes, l'attaquant a finalement perdu une partie du crédit qu'il avait auprès de celui qui a été son entraîneur à Lyon. Logiquement, le Franco-Congolais alterne désormais titularisations et simples entrées en jeu.
Comme Luyindula, Bourillon (4,75) n'a que trop rarement été au niveau malgré le temps de jeu important qui lui a été octroyé jusqu'à la fin du mois d'octobre. Mais contrairement à ce dernier, le stoppeur a semble-t-il durablement perdu sa place. Depuis trois semaines, il est même écarté du groupe.
Le début de saison de Frau (4,5) ressemble lui aussi à une lente et cruelle disgrâce. Utilisé fréquemment dans un premier temps, malgré quelques passages sur le banc, l'ancien Sochalien n'a pu être en mesure de faire fructifier son temps de jeu pour s'imposer. La question de son utilisation à contre-emploi comme milieu droit doit évidemment entrer en ligne de compte. Pour autant, l'attaquant n'est plus, depuis deux rencontres, sur la feuille de match.
Paul Le Guen a-t-il jamais cru en Gallardo (4) ? On ne pourra jamais répondre à cette question tant l'Argentin a dissipé les derniers doutes que pouvait avoir le Breton à son égard en effectuant des prestations de piètre qualité au mois d'aout. Sa seule titularisation a été un manqué. Depuis, l'ancien Monégasque n'a effectué qu'une entrée en jeu et est absent de la feuille de match depuis plus d'un mois. On n'imagine désormais mal le futur du meneur de jeu s'acoquiner encore très longtemps avec celui de Paris.
C'est exactement l'inverse pour Yepes (5,25). Presque ignoré par Paul Le Guen durant deux mois, le Colombien a su saisir la chance qui lui était donnée en Coupe de la Ligue pour retrouver la place qui avait été la sienne ces trois dernières saisons. Et sur le temps qui lui a été donné depuis lors, le stoppeur donne satisfaction.
Digard (5,54). Le bon rendement qu'il affiche depuis le début de saison est contradictoire avec sa mise à l'écart du onze titulaire. Dès lors, seule la prévalence accordée par Paul Le Guen au 4-3-3, système dans lequel l'ancien Havrais n'a pas réussi à trouver un rôle convaincant, à moins qu'il ne s'agisse d'un choix assumé de l'entraîneur, serait à même d'expliquer la récente mise à l'écart du milieu défensif du onze titulaire.
Au regard de son temps de jeu, Diané (5,18) réalise un début de saison honorable. Pas encore titulaire, sans être réellement remplaçant, l'Ivoirien doit cependant composer avec des statistiques décevantes : deux buts seulement en championnat.
Auteur d'un début de saison correct, qui n'interdit pas certaines baisses de régime, Mendy (5,16) a été peu inquiété à son poste de latéral droit jusqu'à l'arrivée fin aout de Ceará (5,42). Le Brésilien a depuis fin septembre délogé son concurrent, ce qui paraît tout à fait justifié au regard du niveau qu'il affiche.
Pauleta (5,28) vit une saison comme il n'en avait pas connu depuis longtemps. Titulaire à domicile dans un premier temps comme cela avait été le cas en fin de saison dernière, avant d'être placé au rang de simple remplaçant, il a dernièrement retrouvé sa place à la maison. Malgré un temps de jeu réduit cette saison, il est parvenu à inscrire six buts, ce qui en fait paradoxalement le meilleur réalisateur de l'équipe.
Malgré sa jeunesse et un talent qui reste encore à démontrer, Arnaud (4,83) a réussi pour le moment à tirer son épingle du jeu. Ses titularisations et entrées en jeu régulières, à peine contrariées par une absence en septembre, peuvent lui permettre d'envisager sereinement la suite de la saison.
Partagée entre les sélections en équipe de France des moins de 19 ans et les convocations pour les matchs qui restent sans suite, la saison de NGog (5,25) aurait pu ressembler à la précédente. Or, depuis quelques semaines, c'est tout le contraire qui se produit. Assurément, Paul Le Guen compte sur le jeune attaquant, qui a inscrit en 16e de finale de Coupe de la Ligue son premier but sous les couleurs parisiennes pour sa toute première titularisation.
Le parcours cette saison de Ngoyi (4,9) est semblable à celui de NGog. Depuis quelques matchs, il trouve sa place dans l'entrejeu, sans toutefois y briller particulièrement, après n'avoir été qu'une roue de secours. La signature d'un contrat pro fin aout est un signe fort de la direction du club pour lui faire comprendre qu'on comptera sur lui cette saison.
Sankharé (5,5) a enrayé en début de saison toute possibilité de jouer en purgeant une longue suspension écopée en CFA l'an passé. Sa chance s'est présentée pour la première fois un soir d'octobre, contre Rennes au Parc des Princes. A la façon de Ngoyi, il fait désormais partie des jeunes sur lesquels compte l'entraîneur parisien.
La saison de Chantôme (5,17) a démarré au rythme des remplacements en fin de matchs. Ceux-ci ont été suivis par deux titularisations successives, dont l'élan a été coupé net par une blessure bénigne mais tardant à se résorber. Difficile dès lors d'évaluer les progrès effectués par le natif de Sens, lequel doit cependant croire en sa chance pour la suite.
Une mi-temps. Voilà à quoi se résume la contribution de Mulumbu (4) au PSG en 2007-2008. Utilisé lors de la 1re journée à un poste de latéral droit qui ne sera sans doute jamais le sien, le jeune milieu défensif a été prêté le 31 aout à Amiens, qui évolue en Ligue 2. Le tableau est quasi identique pour Traoré (3,5), qui n'a disputé que cette même rencontre inaugurale avant de faire l'objet d'un prêt début septembre à Auxerre. En Bourgogne, le Malien est devenu un cadre.
Alonzo, qui n'a pas disputé la moindre minute de jeu cette saison tout en ayant toujours fait partie du groupe, souhaite plus que jamais quitter le club pour trouver du temps de jeu au crépuscule de sa carrière. Boli, qui faisait partie du groupe qui était rentré victorieux de Lorient (Coupe de la Ligue), n'a toutefois jamais joué, tout comme Mvoto et Edel, qui doivent pour le moment se contenter des matchs de CFA.
