Si la consigne était de ne pas attendre le résultat du match opposant les Ecossais aux Italiens pour se concentrer sur le potentiellement décisif match de mercredi, la tentation était grande de supporter nos voisins transalpins, qui auront donc rendu un fier service aux Bleus : "Oui j'ai suivi ce match éliminatoire Ecosse-Italie en direct à la télévision. Chez moi, tranquillement. Je suis super heureux, c'est logique. Cette qualification est tellement importante pour nous, et pour tout le football tricolore d'ailleurs... (...) Sans cette victoire, le match en Ukraine aurait été difficile. On n'est jamais à l'abri. L'essentiel est d'être qualifiés maintenant. C'est bien pour le groupe, pour sa progression."
Une qualification "anticipée" qui aura néanmoins mis du temps à se dessiner : "En regardant le match ce soir, je me disais que la rencontre importante se jouerait pour nous mercredi prochain à Kiev, comme l'avait prédit le coach... Et puis les Italiens ont marqué ce deuxième but dans les derniers instants. C'est tout simplement génial. Génial pour cette jeune génération aussi."
Une génération qui aura mérité de défendre les couleurs de la France en Autriche et en Suisse dans quelques mois. En effet, si le hasard du calendrier aura fait en sorte que la qualification "mathématique" provienne d'un résultat n'impliquant pas l'équipe de France, Landreau n'oublie pas que c'est avant tout à eux-mêmes que les Bleus doivent ce bonheur : "[Si] nous sommes qualifiés avant le dernier match en Ukraine, [c'est que] nous avons réussi un bon parcours de qualification."