Landreau (4.5) : Le portier parisien est dans une mauvaise passe. A la peine en équipe de France, il a bien mal débuté à Nice en interprétant mal la trajectoire du centre de Hellebuyck même s'il ne fut pas aidé par sa défense, ce dont a profité Laslandes (8e). Il ne peut rien, par contre, sur le deuxième but signé Koné. Mis à part cela, des sorties aériennes bien assurées hormis sur un centre en deuxième période mais il ne fut pas très sollicité dans l'ensemble.
Ceará (4.5) : Le Brésilien a montré ses limites au niveau défensif. Dépassé par Hellebuyck, qui n'est pas un foudre de guerre, sur le premier but, il ne peut rattraper Koné sur le deuxième. Mais offensivement, il est très à l'aise et s'est permis de belles montées avec un minimum de déchet technique. A revoir peut-être à un poste plus offensif.
Camara (5) : Il a peut-être été le moins en difficulté parmi les éléments de la ligne de défense mais on sent qu'il est fébrile dès qu'il est mis sous pression. Son entente avec Yepes n'a pas été évidente sur ce match, chacun ne sachant que faire lorsque Laslandes et Koné avaient le ballon. Il marque le but du 2-2, refusé pour hors-jeu alors qu'il ne l'était pas.
Yepes (4) : Le Colombien était au marquage de Laslandes sur la première réalisation de l'attaquant niçois et l'a curieusement lâché. Il a perdu pas mal de duels mais a coupé quelques trajectoires. Il a terminé dans la surface adverse en fin de match sans réussite.
Armand (4) : Le latéral gauche parisien n'a pas les épaules pour être capitaine. Ce brassard lui pèse peut-être mais on sent qu'il n'a pas l'âme d'un leader en défense alors qu'on aurait pu le croire la saison dernière. Il semble affecté par son non-départ à Lyon et avait presque l'air rassuré après son match à en voir sa réaction devant les caméras après le match. Régulièrement dépassé par Bamogo, il n'est pratiquement pas monté et quand il l'a fait il n'a rien apporté.
Clément (5) : Le milieu parisien était encore partout mais fut bien seul à la récupération. Il a tenté de rattraper les erreurs de placement de Ngoyi notamment et en a perdu en lucidité pour distribuer le jeu. Sans lui, Paris aurait sombré en première période.
Ngoyi (4) : On se demande encore pourquoi Le Guen continue de l'aligner. Il a encore paru perdu sur le terrain et n'a pas su se placer par rapport aux autres milieux. A son crédit, une belle tête sur un coup-franc de Rothen que Lloris a détourné admirablement (63e). Remplacé par Pauleta (65e) apparu assez nerveux et qui a récolté un avertissement pour contestation.
Rothen (4.5) : Un prestation décevante de la part du natif de Chatenay-Malabry. S'il a été le destinataire privilégié des passes de ses partenaires, il a manqué pas mal de ses ouvertures. Fautif en perdant un ballon au milieu, qui a permis à Echouafni de lancer Koné pour le deuxième but, il a tenté de se rattraper sur coup-franc mais a souvent trouvé un Niçois à la retombée.
Arnaud (4) : Auteur du centre qui amène la déviation de Diané et l'égalisation de NGog. Et puis c'est tout. Il est encore juste pour la Ligue 1. Remplacé par Digard (73e) qui a montré beaucoup de volonté.
Diané (4) : L'Ivoirien a bien débuté lors des cinq premières minutes avec quelques belles accélérations. Auteur d'un beau débordement qui voit NGog ne pas pouvoir reprendre son centre en retrait (30e), il remet dans la foulée le ballon dans la course du buteur parisien (31e). A disparu ensuite de la circulation et fut remplacé par Luyindula (65e) qui est utile dans les intervalles pour servir de point d‘appui, notamment à Rothen.
NGog (6) : Quel but de la part du jeune attaquant parisien ! Peut-être un des plus beaux depuis le début de saison où il a repris d'une volée de l'extérieur du droit le ballon qui a fusé vers le but niçois (31e). Dans le jeu, sa grande taille est un atout et il a su s'en servir pour bien protéger son ballon et pouvoir faire remonter ses coéquipiers.
Le Guen (3) : Le coach parisien est décidément têtu (pour un Breton, pas étonnant). Il a reconduit certains joueurs qui avaient montré leurs limites, tels Ngoyi et Arnaud. Le point d'orgue de son coaching approximatif intervint après les entrées de Pauleta et Luyindula où il a placé Arnaud milieu relayeur droit, qui paraissait perdu, avant de le remplacer par Digard. Les entraîneurs passent et les joueurs ne jouent toujours pas à leur poste...
L'arbitrage de Monsieur Chapron (4) a encore été discutable dimanche. Pour son premier match en déplacement après le célèbre Sochaux-PSG d'aout 2006, il n'a pas été aidé par l'un de ses accesseurs qui a refusé un but valable à Paris. Un manque d'uniformité également lorsqu'il n'avertit pas Balmont, qui protestait vivement, alors qu'il l'avait fait quand Pauleta avait réagi de manière identique quelques minutes auparavant.