Publié le 28 Novembre 2007 à 10h18 par Ludovic FRANCISCO
Interrogé hier sur les ondes d'Europe 1, Alain Cayzac a tenu à calmer les esprits au moment où les rumeurs fusent de tous côtés sur le rachat du club. Le président du PSG s'est également déclaré soutenu par les actionnaires actuels.
Alain Cayzac a commencé par se moquer des rumeurs qui attribuent actuellement à plusieurs investisseurs (Famille royale du Qatar, "ParuVendu") le souhait d'acheter des parts, voire l'intégralité du capital, du Paris Saint-Germain : "Si on écoute ce qui a été dit et écrit depuis hier, normalement les actionnaires devraient partir, normalement le président devrait partir, normalement l'entraîneur aurait présenté sa démission, normalement M. Chenut (NDLR : patron du journal "L'Equipe'") ou M. Fernandez devraient venir au club... Reconnaissons que cela ferait un gros, gros chamboulement... J'ai même lu que des Qataris souhaitaient racheter le club. Pourquoi pas ? Première nouvelle. Mais le plus important est que les actionnaires actuels n'aient pas envie de vendre."
Lorsque les animateurs ont attiré son attention sur le fait que ces derniers sont très discrets depuis qu'ils ont investi dans le club, le président du PSG a affirmé qu'un tel comportement était nécessaire et même logique pour le bon fonctionnement du club : "Bien sur ils sont très discrets. Un actionnaire n'est pas forcément là pour faire des déclarations. Un actionnaire fait confiance à un management, le jour où il ne fait plus confiance, il a toute la latitude pour s'en séparer. C'est la loi de l'entreprise. Ils sont dans cette logique-là. En tout cas, je peux vous dire qu'ils sont à mes côtés. Mais le plus important, plutôt que de me soutenir, c'est qu'ils soutiennent la politique qu'on a choisie avec Paul Le Guen, qui est une stratégie de reconstruire le club en demandant évidemment un petit peu de temps."
Sur les résultats sportifs à proprement parler, Alain Cayzac a reconnu qu'ils étaient pour le moment en décalage avec les espérances fondées à l'entame de la saison : "Pour que cette stratégie réussisse, il faut un peu de patience et il faut aussi qu'il y ait des progrès notables tous les ans, et là je reconnais que je n'ai pas prouvé que les progrès étaient significatifs puisque l'on est encore au bas du classement."