Pour la première fois de la saison, les supporters ont samedi manifesté de manière forte leur mécontentement, en faisant grève pour les quinze premières minutes du match : "Evidemment, je comprends que les supporters soient contrariés. Nous sommes tous déçus des résultats et du classement du PSG. Les supporters ont le droit d'afficher leur mécontentement, comme ils l'ont fait samedi en n'entrant dans les virages qu'après le premier quart d'heure. Tant qu'ils ne sont pas agressifs et qu'ils n'insultent pas les joueurs, nous sommes à leur écoute."
Comme en tribunes, la situation au sein du club n'est pas des plus réjouissantes, même si, bien sur, le président garde espoir : "Vous pouvez imaginer que l'ambiance n'est pas à la rigolade. Il s'agit aujourd'hui de trouver les bonnes solutions, de rester solidaires et d'assumer. Je prends pour exemple l'erreur regrettable de Ceará. On ne va pas lui jeter la pierre, il n'est pas le seul responsable de cette défaite. Nous ne devons pas perdre les pédales. Il est certain que l'on entend beaucoup de critiques. Plus de critiques que de conseils d'ailleurs. Dans ces cas-là, il ne faut compter que sur soi-même."