C'est la fin d'un singulier contentieux qui s'achève. Laurent Robert, transféré à l'été 2006 du Benfica Lisbonne vers Levante, s'était contenté la saison dernière de 12 petits matchs. L'été dernier, le Réunionnais avait trouvé un accord avec le club valencien pour obtenir sa libération, si du moins il parvenait à trouver un point de chute. Aucun club ne s'étant manifesté, le gaucher s'était résolu débuter la saison naissante avec Levante. Mais, problème, son employeur refusait de l'intégrer à l'effectif professionnel.
Il y a une semaine, le conflit a trouvé une issue. Levante a été condamné à libérer le joueur. Interrogé par le site "Football365", Laurent Robert revient sur le jugement : "Je viens de gagner aux prud'hommes contre Levante. Le jugement a été rapide. Je vais enfin pouvoir rejouer au football. Ici, j'ai perdu un an et demi avec des gens qui ne comprennent rien au foot. Levante (NDLR : 20e de la Liga) restera comme une fausse note dans mon parcours. Si j'avais su, je serais resté à Benfica où mon contrat courait encore sur trois saisons."
Agé de 32 ans, celui qui a connu cinq clubs au cours de sa carrière se questionne logiquement sur la suite à donner à celle-ci : "Lundi, j'ai rencontré Pierre Frelot, mon agent, à Paris. On a fait le point afin de voir quel club a envie de moi. Je veux me faire plaisir, jouer dans un club ambitieux, même si les gens disent que je suis une grande gueule. Je ne suis pas fini."
Soyons concret. Laurent Robert est-il disposé à revenir en L1, et pourquoi pas dans le club pour lequel il a inscrit la bagatelle de 24 buts en deux saisons de L1 (1999-2001) ? "Je ne ferme pas la porte, même si la L1 est un championnat bizarre. Revenir me ferait plaisir, surtout au PSG. Cela me ferait kiffer. Je pourrais lui donner un coup de main. " Mais, si le PSG le tente, Laurent Robert ne voit pas d'inconvénient à rejoindre l'OM non plus : "Je connais bien Pape Diouf qui était mon agent. Mais je ne l'ai pas eu depuis un moment. Je connais aussi Gerets. Je l'avais côtoyé lorsque j'étais en négociation avec Galatasaray. On avait bien sympathisé. Je vais faire un tour d'horizon, prendre mon temps, car je ne veux pas me planter. Je vais aussi appeler "Loulou" (NDLR : Louis Nicollin) afin de voir si je peux m'entraîner avec Montpellier."