Tactique des équipes :
PSG : Retour au 4-4-2 avec un duo de milieux défensifs Clément-Chantôme. A gauche, Rothen, à droite, Arnaud et un duo d'attaque Luyindula-NGog.
Auxerre : 3-4-3 habituel pour les hommes de Jean Fernandez avec un trio offensif Oliech-Niculae-Jelen commandé par Kahlenberg.
Paris bien organisé en première période mais aucun mouvement offensif.
Sous une pluie battante, c'était l'AJA qui se procurait la première occasion sur corner mais la tête de Traoré était sauvée sur sa ligne par Rothen (11e). Paris rappliquait également sur coup de pied arrêté mais le coup-franc fuyant de Rothen était bien boxé par Sorin (17e). Le bloc parisien était bien en place pendant la première demi-heure avant de faiblir dans le dernier quart d'heure. Les hommes de Jean Fernandez en profitaient mais Mignot (28e) et Oliech (31e) enlevaient trop leurs tentatives alors que ce même Oliech voyait sa frappe captée en deux temps par Landreau (36e). Offensivement, les joueurs parisiens n'ont pas montré grand-chose au cours de cette première période, le porteur du ballon manquant souvent de solutions et les mouvements des attaquants étant inexistants. Une équipe sans véritable agressivité, ce qui est loin d'être rassurant...
Plus de détermination et de solidarité en seconde période
Digard remplaçait à la mi-temps Arnaud, ce qui décalait Chantôme vers la droite. Les Parisiens se montraient bien plus tranchants et allaient trouver l'ouverture. Sur un bon mouvement côté gauche, Clément manquait sa passe qui était tout de même interceptée par Armand. Le latéral servait Rothen qui prenait tout son temps pour ajuster son centre, dévié victorieusement par la tête de Luyindula (0-1, 50e) ! La joie de Luyindula était belle, allant saluer tout le banc et il restait aux joueurs de la capitale à tenir pendant quarante minutes.
Les hommes de Le Guen laissaient donc ensuite les clés du jeu aux Auxerrois. Niculae frappait juste à côté (54e), Kahlenberg voyait son coup-franc, dévié, raser le poteau parisien (62e) et manquait l'immanquable sur un centre venu de la droite (65e). Epuisés, les Bourguignons jouaient sur toute la largeur mais n'avaient plus les jambes pour accélérer. Il fallait un loupé d'Armand qui nous faisait une "Ceará" pour que Pedretti se mette en bonne position mais son lob passait à côté de la lucarne de Landreau (84e). Le dernier mot en revenait à Gallardo, entré à la place de Luyindula peu auparavant, qui envoyait une belle frappe enroulée que Sorin détournait bien (88e).
Paris l'emportait avec difficultés en n'ayant pas montré grand-chose mais quelque soit la manière, ces trois points font du bien et permettent à Paris de sortir de la zone rouge...
Une victoire précieuse, une confirmation attendue au Parc
Si les Parisiens ont paru bien brouillons dans le jeu, ne se créant pas énormément d'occasions, ils ont gagné et c'est bien cela le plus important. Assez médiocre en première période, le PSG a su relever la tête en seconde pour marquer et ensuite tranquillement subir avec une bonne disposition défensive autour d'un Yepes impérial. Concernant le contexte de la rencontre, il était quelque peu tendu, quelques supporters parisiens ont cru bon de siffler et de jeter quelques projectiles sur Rothen, ce qui relève de la stupidité lorsque l'on voit la performance du milieu gauche qui fut très précieux pour conserver le ballon en seconde période...
Au Parc, samedi prochain face au TFC (qui jouera sans Battles, Emana et Mansare, un moindre mal), ce sera une toute autre affaire car ce sera aux Parisiens à faire le jeu et ils paraissent bien plus à l'aise pour procéder en contre. Mais pour voir la zone de relégation s'éloigner, il va devenir impératif de l'emporter afin de se déplacer ensuite à Saint-Etienne, l'esprit un peu moins préoccupé...