Dans une interview accordée au journal "L'Equipe", L'entraîneur parisien est d'abord revenu sur le déroulement de la partie : "C'était un match bizarre. Difficile et frustrant. En première mi-temps, les joueurs ont montré de bonnes dispositions, de la générosité. C'est peut-être la première période la plus intéressante depuis le début de saison. Mais dès qu'on a fait l'erreur à l'origine du premier but, c'est devenu compliqué. Je sais aussi que les erreurs individuelles arrivent plus facilement dans ce genre de situations un peu crispées, un peu tendues. Evidemment qu'on va reparler de la malédiction du Parc, mais je n'y crois pas. C'est dommage, car on allait dans le bon sens. Ca fait mal, mais on ne va pas renoncer."
C'est anecdotique, mais pourquoi n'avoir fait entrer David NGog que dans le temps additionnel ? "Parce que je trouvais qu'on se créait déjà des situations de but. A la fin, on a commencé à allonger le jeu et j'ai alors pensé que David, par son jeu de tête, pouvait être utile." Que pense Le Guen du niveau de jeu affiché par les Parisiens durant la rencontre ? "Ce soir, ils ont été à leur véritable niveau en première période. Mais lorsque la situation devient un peu plus compliquée, ça baisse. Ca n'a pas tourné du bon côté, et c'est difficilement explicable. Ce fut déjà le cas contre Caen (0-1). C'est terrible de prendre un but sur une erreur, et à partir de ce moment on n'a pas su inverser la tendance. Je suis pourtant convaincu que si on avait su convertir nos occasions en première mi-temps, le stade entier nous aurait soutenus. Ce qui me dérange, c'est que ça parte de travers dès qu'on prend un but."
A la question de savoir si les joueurs ne risquent pas de sombrer mentalement, le technicien ne répond pas et préfère leur témoigner sa confiance : "Je les aiderai à nouveau, je suis combatif. La bonne volonté est là et ils peuvent compter sur moi. C'est vrai qu'on est pas récompensés à la maison. Ce soir, on n'a pas non plus eu de réussite car on a tapé le poteau. C'est terrible aussi, car l'atmosphère s'est dégradée petit à petit, et ça devient de plus en plus compliqué. Mais il va falloir inverser les choses. Il faut s'appuyer sur les quarante premières minutes de ce match contre Toulouse. Il faut faire preuve de courage, d'obstination, en s'appuyant sur ce qu'il y a de bien. Les contenus de nos matchs ne sont pas ridicules non plus."