Tactique des équipes
PSG : Composition habituelle en 4-4-2 avec Mendy positionné milieu droit et un duo d'attaque Luyindula-Diané.
Lille : Surprise du côté des hommes de Puel avec la titularisation de Fauvergue en attaque soutenu par Obraniak.
Première période terne, le poteau de Cabaye
Les Parisiens avaient du mal à rentrer dans la rencontre, leurs adversaires tenant bien le ballon et cherchant à jouer dans le dos des latéraux. Cependant, les locaux ne se procuraient pas vraiment d'occasions dangereuses dans la première demi-heure alors que les joueurs de la capitale, s'ils rencontraient des difficultés à ressortir le ballon, se créaient une belle opportunité par Luyindula qui voyait sa tentative bien captée par Malicki (33e). Debuchy répliquait du côté du LOSC mais Landreau se détendait bien (35e) avant que Cabaye, sur le corner, n'exécute une somptueuse volée sur le poteau (36e) ! Une belle action qui achevait une première mi-temps bien terne...
Même scénario en seconde période
Les Lillois avaient toujours la maîtrise du ballon au retour des vestiaires et tentaient de contourner la défense parisienne sans vraiment arriver à se montrer menaçants. Les Dogues tentaient vainement leur chance de loin mais les frappes de Bastos n'étaient pas cadrées (62e, 63e). On assistait donc à un piètre spectacle, bien conforme à la Ligue 1. Les Parisiens tenaient bons et semblaient se contenter de ce nul à l'image du coaching de Le Guen qui faisait entrer Bourillon en lieu et place de Luyindula en fin de match.
Finalement, Lille ne parviendra pas à forcer le verrou parisien et Paris peut être satisfait du résultat.
Un bon point mais un fond de jeu inexistant
Si les hommes de Le Guen ont obtenu un bon résultat en terre nordiste, ils n'ont pas vraiment brillé dans le jeu où ils ont paru bien brouillons. Un manque de cohérence et de qualité dans la construction au bout d'une rencontre bien terne.
Désormais, les Parisiens ont enfin une semaine pour préparer leur prochain match. Cependant, c'est la faible formation du Poiré sur Vie qui vient se dresser sur la route des Parisiens en Coupe de France. Une manière de se rassurer dans le jeu avant d'affronter Le Mans au Parc dans quinze jours.