Déjà joueur du PSG lors du match aller, Ceará n'avait pas disputé la rencontre, puisqu'il était retourné au Brésil. Cependant, il connaît l'importance de ces PSG - OM ou OM - PSG : "C'est presque comme une finale. Mais je ne pense pas que cette rencontre ressemblera à ce qu'on a pu vivre au Brésil."
En effet, le défenseur a déjà vécu des clásicos entre l'Internacional Porto Alegre - son ancien club - et le Grêmio. Il se souvient notamment d'une rencontre en novembre 2006 : "C'était notre principal adversaire. Des personnes ont commencé à incendier les tribunes, les toilettes. Une fumée épaisse a envahi le terrain. Le match a du être interrompu pendant au moins une demi-heure, le temps pour la police d'intervenir à grand renfort de bombes lacrymogènes." D'une manière générale, les semaines de clásicos étaient très particulières : "Nous autres joueurs, on devait faire très attention à nous. On ne portait jamais de vert, y compris dans la vie de tous les jours, parce que c'était la couleur de Grêmio. Si on avait une voiture verte, il valait mieux ne pas la sortir du garage."
Quant à Everton, il a été mis au courant de la rivalité entre l'OM et son nouveau club : "L'Olympique de Marseille ? C'est l'un des adversaires emblématiques du PSG, c'est ça ? On nous a très vite parlé de ce match comme étant l'affiche de la saison." Le jeune attaquant a également disputé des clásicos avec Corinthians : "La pression est telle qu'elle devient aussi la nôtre. Je n'ai joué que deux clásicos contre São Paulo (l'ancien club de Souza). A chaque fois, j'ai essayé de me concentrer à fond pour faire abstraction de ce qui se passait autour de moi. Mais l'enjeu est tellement important... Du coup, notre jeu est parfois plus musclé. On se charrie un peu sur le terrain entre joueurs, les coups partent plus vite. (...) Si on perdait, les supporters nous faisaient la misère pendant tout le reste de la saison. Si un joueur avait été mauvais, c'était fini pour lui. On lui en voulait pour toute sa vie."
Souza a lui disputé de nombreux clásicos, subissant insultes et pire encore. Il raconte : "C'était pendant un clásico contre l'un de nos plus grands ennemis, Palmeiras. Des personnes avaient lancé des pierres contre ma voiture, donné des coups des pied, démoli l'intérieur. Ça avait terrifié ma femme. Moi, je suis un peu plus habitué."