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PSG : Cayzac – "La bataille va être rude"

Publié le 18 Février 2008 à 11h59 par Ludovic FRANCISCO
PSG : Cayzac –
C'est un président du Paris Saint-Germain "préoccupé" mais pas "inquiet" qui a accepté de répondre aux questions de nos confrères de "Football365" sur la difficile position (16e) occupée par le PSG au lendemain de sa défaite au stade Vélodrome (1-2).

Le PSG n'avait plus occupé une place aussi basse dans le championnat depuis début janvier, à la veille de remporter une belle victoire contre Lens (3-0). Inquiet par la proximité des mal classés, Alain Cayzac se rassure en mettant en avant le contenu de la partie : "Ça reste préoccupant. On savait que si on ne marquait pas de point dimanche, on resterait dans le bas du tableau. On est toujours à trois points du premier relégable, comme avant le match. Il va falloir se bagarrer jusqu'au bout. Il y a des motifs d'espoir sur ce match avec une bonne première mi-temps, avec 35 bonnes premières minutes où on a dominé la partie. Et voilà, on se relâche, on prend deux buts et on perd ce match."

Le président ne place pas encore le PSG dans une logique de maintien et se veut résolument optimiste pour les semaines à venir : "Le maintien n'est pas mon obsession. Mon obsession, c'est d'essayer de remonter au tableau. Bien sur, on peut voir le pire. Je ne suis pas idiot. Je sais bien que rien n'est gagné et que pour dix-sept présidents de clubs, ce n'est pas gagné non plus. On est tout un paquet d'équipes dans un mouchoir et la bataille va être rude. Il y a peut-être deux ou trois équipes détachées dans le haut du tableau mais ensuite, tout le monde est concerné par la lutte. C'est un championnat particulier."

Lorsqu'il lui est fait remarqué les similitudes que présente cette saison avec la précédente (à la 25e journée, le PSG se plaçait au 15e rang du classement en 2006-2007), Alain Cayzac opère un distinguo qui n'est pas forcément rassurant : "La différence avec l'année dernière, c'est qu'il y avait un peu moins besoin de points pour s'en sortir. Maintenant, ça ne sert à rien de transmettre de l'inquiétude. Il faut être positif et considérer qu'on a fait globalement un bon match à Marseille. Désormais, il faut tout faire pour que ça se concrétise dès samedi au Parc contre Monaco. Ils ont perdu 6-0 contre Bordeaux. On peut tout dire : ils peuvent être mal comme ils peuvent aussi avoir une vraie envie de se refaire une santé. Ensuite, on aura deux déplacements très difficiles. C'est ni plus ni moins dur qu'avant ce match. Ça sera la bagarre, la bagarre, la bagarre jusqu'à la fin."

"Nous sommes vigilants, pas inquiets"

En bon communicant, le dirigeant rejette les mots susceptibles de générer un syndrome néfaste à ses troupes : "Arrêtons de parler d'inquiétude. L'inquiétude, l'angoisse, si tout le monde commence à prononcer ces mots-là, les joueurs vont être angoissés et inquiets. Ils ont montré dimanche qu'ils étaient costauds. Ils ne sont pas arrivés avec la peur au ventre. Nous sommes simplement vigilants. On sait que rien n'est gagné, qu'on est à trois points de la relégation, mais aussi que nous sommes à cinq points de places plus honorables. Mon discours est le même qu'avant ce match. Si on avait pris un point, on ne respirerait pas beaucoup plus mais on aurait fait un petit pas de plus. Ça ne sert à rien de ressasser les angoisses et de comparer avec l'année dernière. A cette période l'année dernière, ce n'était pas très positif non plus. Je ne veux pas comparer mais on paraît plus solides, mieux en place. Mais a contrario, je ne peux pas vous dire non plus que je suis content alors que nous venons de perdre et que nous avons pris un seul point contre Le Mans."

Que pense Alain Cayzac du rééquilibrage en 2008 du rapport de victoires à domicile et à l'extérieur ? "Je n'ai pas d'explication. Je dirai juste que si on se remet à gagner au Parc, c'est la moindre des choses. Cette série négative au Parc était totalement incompréhensible. A l'extérieur, peut-être que nous sommes un peu plus attendus. Les équipes adaptent peut-être leur façon de jouer à notre manière d'évoluer. C'est vrai qu'on marque moins de points, même si on fait des matchs convenables sur le plan du jeu."

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