"La pilule n'est pas encore passée. Ce qu'ils ont vécu la saison dernière après Madrid, les sifflets de leur propre public, ça a été quelque chose de très dur à vivre," explique d'abord Guillem Balague pour 20 minutes.
"C'est donc normal d'avoir du mal à tomber amoureux d'un public qui n'a pas voulu comprendre que tu avais besoin de temps pour t'adapter à Paris, à ta nouvelle vie, à ce trio d'attaque jamais vu dans l'histoire du football. Mais je suis convaincu que ça peut changer," ajoute-t-il.
"Comment il a vécu la bronca ? Il était surpris, déçu, résigné. Les gens cherchaient des coupables et prenaient des raccourcis sans vraiment analyser les responsabilités des uns et des autres," explique Guillem Balague.
"Le problème au PSG, c'est que c'est la victoire en Champions League ou le désastre, tout est perçu par ce prisme-là et une élimination prématurée devient tout de suite une catastrophe," pense le journaliste.
"Or les deux meilleurs match du PSG la saison dernière, c'est face au Real Madrid à l'aller, et à Bernabeu durant une heure. Après, il se passe ce qu'il se passe, c'est le football. Plus que la réaction des supporters, je pense que le problème du PSG c'est de ne mettre l'accent que sur la victoire en Ligue des champions, c'est une obsession et je pense que c'est le seul club en Europe qui fonctionne ainsi," abonde Guillem Balague.
"Dès lors, en cas d'échec, le rejet des supporters est violent. Messi a été déçu de voir à quel point le titre de champion de France, qui est important, d'autant plus que c'était le dixième de l'histoire du club, avait été déprécié par les supporters," a conclu le journaliste.