"Il cochait toutes les cases, pour le présent et l'avenir. Il y avait déjà le fait que ce soit un leader dans le jeu, qui fait gagner les matchs. Sa finale de Coupe du monde a été épatante, dans un moment où l'équipe passait au travers," explique Liza dans L'Equipe.
"Il lui a permis de revenir de nulle part et il a pris la parole à la mi-temps avec un message très impactant. Pour moi, c'est une forme de déclic. Il a montré qu'il était plus qu'un leader d'attaque et de terrain, qu'il était un leader tout court," ajoute l'ancien joueur.
"Dans son processus de progression sur le plan mental et humain, je pense que le fait d'être capitaine l'incitera encore plus à s'intéresser aux autres, juge-t-il. Être capitaine, c'est penser à l'équipe," rappelle Bixente Lizarazu.
"Cela peut lui permettre de progresser dans cette idée qu'on ne gagne pas sans avoir des bons partenaires, des coéquipiers heureux, investis et fiables. (...) Le capitaine, c'est celui qui doit rameuter les troupes, qui doit embarquer les autres avec lui," ajoute-t-il.
"Kylian n'a pas peur des responsabilités, je pense qu'il est prêt à assumer ce rôle, et qu'il a assez d'énergie pour le faire sans que cela ait d'impact sur ses performances individuelles," a-t-il conclu.