Dans son arrêt, la cour de Cassation a estimé que contrairement à ce qu'a toujours affirmé Vahid Halilhodzic, le PSG n'a commis aucune "faute grave" en le limogeant et qu'au contraire, l'entraîneur n'était "pas fondé à rompre le contrat de travail" de lui-même. Selon la cour, l'employeur était donc tout à fait "en droit de prétendre" aux 80 000 euros de dommages et intérêts puisque le salarié a rompu son CDD de façon anticipée.
Rappelons que le PSG avait recruté en 2003 Vahid Halilhodzic pour occuper le poste d'entraîneur et manager de l'équipe première sur une durée de quatre ans. En raison de ses mauvais résultats durant sa deuxième saison, son contrat fut rompu en février 2005, après une défaite à domicile contre le RC Lens (0-2), soit seulement un an et demi après son arrivée. L'entraîneur bosniaque décida alors de poursuivre le club de la capitale pour rupture abusive. En décembre 2005, le conseil des Prud'hommes de Saint-Germain-en-Laye (Yvelines) lui donna d'ailleurs raison et condamna le PSG à lui verser 3,5 millions d'euros.
Mais en octobre 2006, la cour d'appel de Versailles infirma cette décision, obligeant l'entraîneur à rembourser les 3,5 millions d'euros au PSG. Mais plus encore, la cour jugea que c'était lui qui avait rompu son contrat de travail de manière anticipée et, à ce titre, la condamna à verser 80 000 euros de dommages et intérêts à son ancien club.