Paul Le Guen (entraîneur du PSG) :
"Cette défaite est difficile à encaisser. Nous avions l'impression d'avoir réalisé le plus dur en revenant et en passant devant au tableau d'affichage. Nice est une équipe difficile à manœuvrer. Notre situation n'est pas évidente mais il faut s'en remettre et se reconcentrer sur cette fin de saison. Le plus important n'est pas le match de Coupe de France mais le déplacement à Caen samedi prochain. Dès que nous sommes contrariés, nous redevenons fébriles et cela s'est une nouvelle fois ressenti ce soir. Nous avons été débordés sur des un contre un, des situations, que nous maîtrisions pourtant plutôt bien. Ce soir, nous prenons un gros coup derrière la tête mais mon devoir est d'aider tout le monde à s'en remettre et d'avoir un discours pour préparer la rencontre face à Caen. Nous allons analyser les erreurs mais ce n'est pas le moment d'accabler les joueurs. Nous allons essayer de trouver les recettes pour s'en sortir mais c'est de plus en plus compliqué. Il faut rester combatif et énergique."
Alain Cayzac (président du PSG) :
"J'ai demandé aux joueurs de relever la tête, de ne pas se décourager. C'est une épreuve très délicate, extrêmement difficile pour tout le monde. Mais si je n'y crois pas, personne n'y croira. Nous allons nous battre jusqu'au bout. Ce n'est pas un discours très original parce que la déception est énorme après cette défaite. Nous sommes revenus au score, ce qui était pratiquement le plus compliqué à faire. Nous avons même mené, mais on s'est fait prendre par deux exploits de très bons joueurs. Ce n'est, toutefois, pas une excuse suffisante. Mais nous n'allons pas baisser les bras."
Frédéric Antonetti (entraîneur de Nice) :
"Ce n'est pas que cette équipe n'est pas costaud, c'est qu'elle manque de confiance. Je pense qu'il y a encore de la place pour que Paris se sauve, je le dis sincèrement. Ils ont eu leur chance, ils n'ont pas su la saisir. L'année dernière nous étions dans la même situation et nous nous sommes sauvés à la 37e journée. Tant que nous jouons, il faut garder espoir. Peut-être que Paris redeviendra Paris après avoir beaucoup souffert. Quand ça va mal à Paris, c'est plus difficile qu'ailleurs."