Le juge des référés, en plus de ne pas donner suite à la requête des Boys, a d'ailleurs tenu à réaffirmer le bien-fondé du décret ministériel du 17 avril qui scellait définitivement l'avenir de l'association, se basant sur "l'accumulation des faits [...] et actes répétés de violences, et à leur gravité". Cette dissolution se retrouve donc parfaitement justifiée : "La mesure de dissolution n'est pas manifestement disproportionnée à l'objectif de protection de l'ordre public sur les stades en vue duquel elle a été édictée."
Les chances de revoir l'association des Boulogne Boys s'amenuisent donc encore plus, la demande d'annulation du décret examinée par ce même Conseil d'Etat dans plusieurs semaines étant tout aussi peu probable d'aboutir...