Les joueurs parisiens se sont en effet exclusivement entraînés à huis clos cette semaine, ce qui apporte "plus de tranquillité. Contrairement au camp des Loges, on n'a pas besoin de prendre une navette pour aller des vestiaires au terrain. On se sent chez nous. Nos entraînements sont de meilleure qualité. On apprécie de ne plus être épiés par les caméras. Dans notre situation, le moindre soupir risque d'être mal interprété.Ce climat nous soulage. Depuis qu'on fait ça, on ne perd plus. Alors, on continue."
Mais ils ne peuvent s'empêcher d'appréhender la suite : "On s'est mis trop de pression avant le match à Caen et on a vu le résultat. Depuis, on essaie de faire abstraction. Elle risquerait de nous paralyser. La Ligue 2, on n'en parle pas. On s'est mis tout seuls dans cette situation, à nous d'en sortir. On n'a plus le choix : on doit se battre et ne pas avoir peur de tenter."
La qualification à Amiens, si elle a laissé des traces, a été un plus non négligeable : "La répétition des matchs et le stress laissent des traces, mais j'essaie de récupérer au maximum. Même si ce n'est pas l'objectif majeur, la qualification pour la finale de la Coupe de France amène un peu de confiance.Tout ce qui est positif peut nous aider à assurer le maintien."
Le match contre Saint-Etienne est déjà apparentéeà une finale pour le maintien : "J'en ai conscience. Si on arrive à battre Saint-Etienne et que Toulouse ou Lens perdent, on aura fait un grand pas vers le maintien. Il ne nous resterait à prendre un point à Sochaux, ce qui est faisable. Si on ne gagne pas..."
Armand envisage-t-il de quitter le club ? "Si j'ai prolongé l'été dernier à Paris, c'est que je m'y sens bien. Il me reste trois ans de contrat. Après, personne ne sait ce qui peut se passer cet été..."