Publié le 26 Mai 2008 à 00h18 par Ted75
Affichant une supériorité dans le jeu, surtout en première période, les Parisiens ont faibli au fur et à mesure du match mais n'ont jamais abdiqué, cherchant à toujours produire du jeu. Libérés du maintien, les joueurs de la capitale ont joué à leur tempo en enchaînant de très belles combinaisons qui ont mis à mal le bloc-équipe lyonnais assez mal organisé. Ce dernier match demeure sans doute le meilleur de la saison, preuve qu'au PSG, nous n'en sommes plus à un paradoxe près. Tous les joueurs ont fait honneur au maillot, certains se montrant plus brillants que d'autres...
Alonzo (6) : Etonnamment, face à l'OL, le portier parisien aurait pu se dire avant le match qu'il aurait beaucoup de travail à effectuer. Finalement, il n'aura pas été tant sollicité que cela, voyant la frappe de Benzema passer pas loin de son poteau (13e) et demeurant impuissant devant le but de Govou (102e). Mis à part cela, il a répondu présent dans les sorties aériennes et dans les relances et fut vigilant lorsque Keita l'a sollicité à la... 120e minute.
Ceará (5.5) : Le Brésilien a agréablement surpris. On peut avoir peur quand il s'empare du ballon mais il arrive toujours à se sortir de situations difficiles grâce à sa bonne qualité technique. Peu mis en danger en première période, il fut plus en difficulté quand Benzema vint sur son côté. Il sauva une balle de but de Bodmer qui filait au fond des filets (67e). Au fil de la rencontre, il a baissé de rythme.
Camara (7) : Très belle présence dans les duels de la part de l'ancien Stéphanois. Il fut rarement pris en défaut et afficha une belle sérénité en défense. Il aurait pu marquer mais ses deux reprises de la tête, l'une s'écrasant sur la barre (10e), l'autre déviée du bout des doigts par Coupet (61e), n'ont pas trouvé la faille.
Yepes (7) : Pour probablement son dernier match sous les couleurs parisiennes, il a tout donné, se permettant même des chevauchées vers le milieu de terrain dont il a le secret. Une autorité de tous les instants au sein de l'arrière-garde parisienne où le Colombien a coupé bon nombre de trajectoires adverses. Aurait pu marquer sur une tête s'écrasant également sur la transversale (61e).
Armand (5.5) : Le latéral gauche a livré une belle copie mais sa note aurait pu être plus élevée s'il n'avait pas été fautif sur le but lyonnais. Il jugea en effet mal le centre de Benzema qui permit à Keita de servir Govou. Mais il fut par ailleurs vigilant et solide devant la vivacité du duo Govou-Réveillère. Aurait pu assommer l'OL avant la mi-temps si son but n'avait pas été refusé (45e+3).
Clément (6) : Positionné devant la défense, on l'a senti complètement relâché et il n'a pas hésité à se porter vers l'avant face à son club formateur. Une grosse activité qui lui a permis de colmater pas mal de brèches.
Bourillon (6) : Milieu relayeur droit, il a réalisé une belle prestation en se servant de son physique et de son jeu aérien. Présent dans les intervalles, il fut un bon relais pour Clément et Rothen. Remplacé par Souza (104e) entré en jeu juste après le but lyonnais et qui a fait une entrée intéressante mais son manque de puissance physique l'a pénalisé sur certaines actions.
Rothen (5.5) : Revenu de blessure depuis deux matches, il n'a pas eu l'influence qu'on lui connaît au milieu de terrain mais reste précieux par sa capacité de conservation de balle. Des coups de pieds arrêtés, une fois n'est pas coutume, qui ont trouvé preneurs.
Chantôme (7) : A un poste hybride entre le côté droit et l'axe, Chantôme a été tout simplement étonnant de maturité pour son jeune âge. Il ne s'est jamais caché et a posé pas mal de problèmes aux Lyonnais comme à Gerland. Une activité intelligente où sa qualité de conservation dans les petits espaces a fait merveille. Il devrait juste à l'avenir canaliser son énergie quand les débats s'enflamment un peu. Remplacé par Mendy (83e) qui a tenté de dynamiser le couloir droit et aurait pu être le nouvel héros de la finale mais Coupet est passé par là (90e+4).
Diané (7) : Quand il est en confiance et qu'il a les jambes, l'Ivoirien est capable de tout. « Amaradona » a posé de gros problèmes à la défense lyonnaise en se postant sur tout le front de l'attaque. Provocateur incessant, il a connu une baisse de régime en seconde période avant de donner un dernier coup de collier dans la prolongation. Il est juste dommage qu'il n'ait pas pu être davantage présent dans la surface.
Pauleta (6) : Le capitaine parisien s'est procuré quelques occasions en première période mais sa légère déviation sur un centre de Rothen échoua à quelques centimètres du poteau tandis que Réveillère a repoussé sur sa ligne une frappe du gauche (32e). Enfin, une nouvelle tentative, du droit cette fois-ci, trouva les gants de Coupet (41e). En deuxième période, il se signala surtout par un gros pressing sur les ailes pour annihiler l'activité des latéraux. Moins présent devant, il fut remplacé par Luyindula (79e) qui effectua un bon travail dos au but et fut l'auteur d'une frappe du gauche qui passa pas loin de la lucarne de Coupet (108e). Il aurait pu être un héros lui aussi si son bon centre du côté gauche avait pu être repris victorieusement par Mendy.
Le Guen (5) : Le coach parisien a su s'adapter au jeu lyonnais en organisant son équipe en 4-3-3, ce qui a permis à l'équipe de bien quadriller le terrain et de mettre dans les meilleures dispositions Diané et Chantôme qui ont été déterminants dans la construction du jeu parisien. Son coaching a été logique et a failli être payant avec les entrées de Luyindula et Mendy qui auraient pu être les héros de la dernière minute. Mais le manque de profondeur du banc lui a causé pas mal de soucis, et pas que samedi soir...
Monsieur Kalt (2) fut complètement dépassé. Proclamé 13e arbitre de Ligue 1 par une commission des arbitres, il a justifié son classement en ne sanctionnant pas par exemple Kader Keita, particulièrement énervé, et dont une expulsion n'aurait pas été imméritée. Si le but refusé peut prêter à discussion sans qu'il y ait une quelconque injustice, Paris aurait pu bénéficier d'un penalty pour une main de Boumsong dans la surface que seuls lui et son assistant n'ont pas vue.
