La justice suspecte le club d'avoir utilisé un système de rémunération illégal, permettant de favoriser certains transferts. Deux anciens présidents sont notamment concernés, Francis Graille et Laurent Perpère, tout deux mis en examen. Le premier dément être lié à "tout versement de complément de rémunération", tandis que le second reconnaît "des versements faits aux joueurs dans le cadre de transferts."
Bien qu'aucun joueur ne soit inquiété par les juges, deux transferts ont retenu l'attention. Il s'agit de celui de Nicolas Anelka, surévalué de 25 millions de francs lors de son retour à Paris en 2000 afin "d'y inclure la commission des frères et agents du joueur et une partie de ses futures rémunérations". Quant à l'autre transfert, il concerne le meilleur buteur de l'histoire du PSG, Pedro Miguel Pauleta. Le Portugais, mécontent de son salaire de base à son arrivée dans la capitale, avait eu la parole de Francis Graille qu'un complément de salaire lui serait versé. Malgré tout, l'ancien président a tenu à signaler que ce système n'a jamais été mis en place pour le joueur.
De nombreux agents de joueurs semblent être inquiétés par cette affaire, accusés de détournements de fonds. Certains auraient aussi reçu une "sur-commission", bien supérieure aux 10 % légaux. Ce procédé est facilement explicable par Perpère, puisque "l'agent demande le maximum (au club) et distrait une partie de cette somme pour satisfaire le joueur."
Le PSG et l'équipementier Nike ont été mis en examen. Le club est accusé d'avoir demandé à la firme américaine de verser des compléments aux joueurs, afin qu'ils payent moins d'impôts et que le club ait moins de charges sociales.
Mike06 pour PlanètePSG.