Le milieu gauche parisien a appris avec satisfaction le maintien de Le Guen dans ses fonctions : "Je ne vais pas dire que c'est une mauvaise chose. C'est l'entraîneur qui m'a permis de rejouer au Paris Saint-Germain alors que je ne jouais plus avec M. Lacombe. C'est avec lui, c'est paradoxal ce que je vais dire, que j'ai connu ma plus belle saison au PSG. J'ai retrouvé la confiance, j'ai retrouvé l'équipe de France même si je ne fais pas l'Euro. Je suis content qu'il reste."
A propos du nouveau président, Rothen ne se prononce pas réellement, mais répète son souhait de voir les dirigeants mettre les moyens pour reconstruire une équipe compétitive : "J'espère que ce changement-là sera intéressant. Après, c'est un président, c'est important, mais ce n'est pas lui qui va marquer des buts. J'espère qu'il fera un travail intéressant avec l'entraîneur et le directeur sportif pour attirer du beau monde. Les gens ont envie de voir du spectacle et le spectacle passe notamment par des joueurs de talent sur le terrain, ce qui nous a manqué cette année."
Le même type d'arguments revient lorsqu'on l'interroge sur son avenir à Paris, qui semble conditionné par une ambition retrouvée de la part du club : "Il me reste trois ans de contrat. C'est difficile de dire que si l'équipe n'est pas compétitive je vais partir. C'est à moi d'assumer ma renégociation de l'année dernière et mon contrat de trois ans. Maintenant, c'est vrai, là j'ai trente ans, je n'ai pas envie de revivre des années comme ça même si je suis aussi responsable de la saison et des saisons précédentes. Je n'ai plus le temps de perdre beaucoup de temps et de jouer le maintien. Ce n'est pas ma priorité, j'ai envie de passer des bons moments. C'est une discussion que j'aurai dans quelques temps avec l'entraîneur et les dirigeants. Puis après, je partirai en vacances... je verrai bien en rentrant."