"Au moment du bilan de mi-saison, on note que le PSG est leader de Ligue 1 et au rendez-vous des 8èmes de finale de la Ligue des Champions même s'il est passé par la petite porte. Malgré ses défauts, j'affectionne beaucoup ce PSG-là. Je le préfère au Paris d'avant," explique Balbir.
"Cette équipe dégage quelque chose de différent, j'ai vraiment l'impression qu'on me parle d'un collectif. La présence de joueurs comme Hernandez, Ugarte, Lee ou Dembélé fait beaucoup de bien à cette équipe," ajoute-t-il pour But.
"En plus, on assiste à l'éclosion surprise de Warren Zaïre-Emery, qui s'impose aujourd'hui comme l'un des plus grands espoirs du foot européen. Même si certains attendent plus de Kylian Mbappé, il continue de porter son équipe statistiquement," rappelle le journaliste.
"Au moment de faire le bilan, il ne faut pas oublier que Paris a été amputé par des blessures importantes comme celles de Kimpembe ou Nuno Mendes. A part les facéties de Donnarumma, qui me laissent perplexes, je trouve que cette équipe est sympathique," constate Denis Balbir.
"Et cela faisait longtemps qu'on n'avait pas eu un PSG sympathique. Derrière cette sympathie, il y a Luis Enrique. Un coach qui dégage une certaine force et des certitudes sur ce qu'il veut," rappelle le journaliste.
"Finalement c'est assez paradoxal de voir qu'un Paris aussi intéressant a eu autant de mal à sortir de sa phase de groupe de Ligue des Champions... Avec des coachs plus froids, plus calculateurs, avec une politique de starification, c'était passé plus facilement mais sans dégager les mêmes émotions," a-t-il conclu.