Le contexte
Après un nouveau trophée glané par le club, le moral est au plus haut même si le plus important comme aime à le répéter les joueurs demeure le championnat et le maintien encore loin d'être acquis. Et les Parisiens n'auront pas beaucoup de temps pour savourer la victoire puisque quatre jours plus tard à peine, la réception de Strasbourg pouvait s'avérer être un petit tournant dans cette fin de saison.
Les performances : Un mental trop aléatoire...
divers/amara-diane_diaporama.jpg" align="left"> Le 2 avril, le PSG accueillait donc les Alsaciens dans un Parc derrière son équipe et qui mettait une belle ambiance. Paris va dominer l'ensemble de la rencontre face à des visiteurs beaucoup trop faibles et qui ne font pas encore face à la peur du maintien, le club n'ayant pas encore été en position de relégable jusque-là, ce qui leur portera préjudice par la suite. Les joueurs de la capitale se montrent donc combatifs mais sont encore à la peine dans la construction du jeu. Les occasions sont tout de même présentes, Pauleta se voyant refuser un but pourtant valable en première période et Camara et Chantôme se procurant chacun une opportunité. En deuxième période, les deux équipes se crispent de plus en plus, le score en restant à 0-0 à mesure que la fin du match approchait. Mais Le Guen va effectuer, une fois n'est pas coutume, un coaching payant avec les entrées de Diané et Mendy. A un quart d'heure de la fin, Mendy va réaliser un beau débordement côté droit avant de centrer pour le premier qui reprenait victorieusement du droit. Le Parc se libérait et les joueurs avec. La fin de match est tendue mais Paris décroche un succès précieux !divers/nancy-andre-luiz_diaporama.jpg" align="right"> Mais après la rencontre, on sent presque un soulagement comme si tout était fini. Les joueurs exprimaient une certaine satisfaction d'avoir remporté une « finale » mais il en restait pas mal encore et les Parisiens vont retomber dans leurs habituels travers. A Nancy, malgré une prestation sérieuse, les hommes de Le Guen s'inclinent sur un but de Fortuné. Là encore, Paris se verra refuser un but, pourtant valable, et le nul aurait été mérité mais les coéquipiers de Pauleta ont buté sur une solide équipe nancéienne. Ce revers va faire mal et va initier une douloureuse période pour le club...Face à Nice au Parc, il s'agissait de poursuivre la bonne série à domicile. Le Guen, soucieux d'innover un peu et de créer un électrochoc, aligne un 4-4-2 en losange pour la première fois de la saison avec un Chantôme meneur de jeu derrière un duo d'attaque Pauleta-Luyindula. divers/pauleta_diaporama.jpg" align="left"> Si au niveau offensif les solutions sont nombreuses avec un Chantôme accompagnant bien ses milieux excentrés (Rothen et Mendy), les soucis sont plus nombreux en phase défensive où les hommes d'Antonetti profitent à merveille des espaces laissés dans le dos des milieux parisiens qui ne se replient pas assez. Ainsi, Koné profitait d'une mauvaise relance de Ceará pour ouvrir le score avant la mi-temps. Les Parisiens parviennent malgré tout à revenir au score par Luyindula mais perdent Rothen dans la foulée. C'est le début du coaching assez étonnant de Paul Le Guen qui fait entrer Souza et Diané dans un schéma bancal évolutif en 4-3-3. Mais grâce à un exploit personnel de Pauleta, qui s'arrache à l'entrée de la surface, le PSG réussit à doubler la mise à un quart d'heure de la fin. On croit alors que la victoire ne peut plus échapper au club de la capitale. Mais Le Guen ne modifie rien alors qu'il lui reste un changement à effectuer. Le bloc parisien est friable et certains parisiens n'arrivent plus à revenir défendre. Face aux errements défensifs des joueurs de la capitale, les Niçois profitent de la qualité de leurs individualités pour faire la différence grâce à Koné et Ederson qui achèvent les locaux. Sous une pluie battante, la fin de soirée ressemble à un cauchemar et tout le monde craint d'avoir vu les dix minutes qui ont envoyé Paris en Ligue 2...divers/paris-sg-souza_diaporama.jpg" align="right"> Si Le Guen et Cayzac continuent à répéter inlassablement qu'il faut « rester combatifs et solidaires », les joueurs semblent avoir pris un coup au moral alors qu'à peine deux semaines auparavant, il ne semblait plus rien leur arriver. Après le cauchemar niçois, toute la France s'unissait contre le PSG. Les deux jours précédant la rencontre face à Carquefou à la Beaujoire, les médias s'impliquaient tous en faveur de la folie Carquefou, les amateurs ayant éliminé Nancy et Marseille auparavant. De Canal+ au journal L'Equipe en passant par TF1, tous militaient pour un succès des Carquefoliens face à « l'ogre » de la capitale. La partie est plutôt affligeante de médiocrité entre une équipe de CFA qui opère avec ses moyens et une formation bis de Paris incohérente. L'entrée de Pauleta en deuxième mi-temps va être salvatrice puisque sur un centre d'Armand, le Portugais reprenait victorieusement de la tête. Des exploits d'Alonzo sur sa ligne en fin de match sauveront le club parisien qui se qualifiera dans la douleur. L'honneur est sauf et les anti-parisien peuvent retourner dans leurs chaumières...divers/pedro-pauleta_diaporama.jpg" align="left"> Après cette qualification suivait un stage de trois jours pour préparer un match important à Caen. Après deux revers consécutifs en Ligue 1, la défaite était interdite. Avec l'absence de Rothen, Le Guen aligne encore Armand milieu gauche, Sakho faisant office de latéral et Mendy retrouvant sa place d'arrière droit en l'absence de Ceará. La prestation des Parisiens sera indigne d'une équipe professionnelle. Les Franciliens vont complètement déjouer dans un collectif inexistant au sein duquel seul Chantôme surnagera. La défaite sera cinglante (3-0) avec des réalisations plus qu'évitables qui exaspèreront les supporters parisiens ayant fait le déplacement et qui voudront envahir la pelouse. L'heure est grave, des changements imminents sont à prévoir.divers/camps-des-loges-reprise_diaporama.jpg" align="right"> L'ambiance n'est logiquement pas au beau fixe au Camp des Loges. La voiture de Sylvain Armand se fait sérieusement amocher alors que les insultes des supporters envers les joueurs pleuvent. La tension est vive.divers/camp-des-loges-ambiance-electrique_diaporama.jpg" align="left"> Cayzac quant à lui apparaîtra marqué après ce troisième revers d'affilée et donnera sa démission quelques jours plus tard. Un nouveau binôme fera son apparition avec le duo Michel Moulin-Simon Tahar aux commandes du club. Le premier nommé a été créateur de Paru Vendu et arrive comme conseiller sportif alors que le second est un historique du club et remplace Cayzac au poste de président. Le Guen est quant à lui confirmé dans ses fonctions pour les derniers matches de la saison.divers/joie-pauleta-diane_diaporama.jpg" align="right"> Face à Auxerre, le Parc répond à nouveau présent et sous un beau soleil printanier, l'ambiance est belle. Les Parisiens débutent de belle manière et marquent deux buts en début de match signés Pauleta et Diané. Les occasions sont nombreuses de part et d'autres mais la maladresse des attaquants ne permettra pas au score d'évoluer. A un quart d'heure de la fin, coup de froid sur le Parc avec la réduction du score icaunaise. Mais les hommes de Le Guen vont rester mobilisés et marquer le but du break par Diané, sur un service de Sankharé. Paris obtient un beau succès et va trouver enfin ce déclic qui lui faisait défaut, cette fois-ci définitivement.L'ambiance
Le changement de direction va provoquer enfin un électrochoc au sein du club et dans les têtes des joueurs. Le succès face à l'AJA va démontrer ce nouvel état d'esprit et ce match sera le commencement d'une belle série. Le public participera grandement à cela avec une ambiance des plus belles au Parc en fin de saison. Le maintien, pas encore acquis, est en bonne voie...