Charles Villeneuve (Président du PSG, sur psg.fr) :
"Le club prend acte de la décision du Tribunal Administratif qui réintègre le PSG, tenant du titre, pour la prochaine édition de la Coupe de la Ligue. C'est une décision de justice qui rend ses droits. Je ne ferai donc aucun commentaire sur cette décision. En France, on ne commente pas une décision de justice. Nous étions décidés à aller jusqu'au bout des procédures. Les personnes pensant que le club ne sera pas sanctionné doivent savoir qu'il y a actuellement une poursuite judiciaire concernant neuf personnes. La justice statuera alors sur le plan pénal. Le PSG défendra, lui, ses droits sur le terrain."
Pascal Wilhelm (Avocat du PSG, sur francefootball.fr) :
"Il y a encore une procédure sur le fond, au tribunal administratif, en demande d'annulation de la décision d'exclusion, et nous irons jusqu'au bout, confortés par les motifs de l'ordonnance de ce jeudi où le juge exprime des doutes sur la légalité de l'exclusion. (...) Mais, dès maintenant, normalement, la Coupe de la Ligue ne peut plus se dérouler sans le PSG. (...) Si la Coupe de la Ligue avait commencé sans le PSG, le club était définitivement exclu. (...) Avec l'ordonnance de jeudi, c'est une victoire souhaitée : le club avait fait tout ce qui était en son pouvoir avant et pendant ce match pour éviter des incidents et l'exclusion était totalement injustifiée. (...) Il faut rappeler que cette finale de la Coupe de la Ligue, c'est un match particulier, avec deux clubs visiteurs, car c'est la LFP qui est organisatrice et était responsable de la palpation. Le PSG n'avait pas les moyens d'empêcher l'entrée de la banderole et son déploiement dans le stade."
Mickaël Landreau (Gardien du PSG, sur francefootball.fr) :
"La seule envie qu'on ait, c'est d'y participer. (...) Quand on est footballeur, c'est une chance de pouvoir jouer une compétition comme la Coupe de la Ligue et de la gagner."
Frédéric Thiriez (Président de la LFP, sur lfp.fr) :
"Les juridictions disciplinaires du football avaient estimé que, face à des dérives inquiétantes comme celle de la banderole « anti-ch'tis », une sanction exemplaire s'imposait.
Le juge des référés a trouvé cette sanction trop sévère. Chacun aura son opinion, sachant que cette décision, rendue par un juge unique, sans aucune voie de recours utile, intervient 5 jours avant la reprise de la compétition.
Pour autant, je n'ai pas pour habitude de commenter une décision de justice et je m'y tiens.
Mais, plus que jamais, j'estime indispensable la création en France d'un véritable tribunal arbitral du sport qui serait à même de juger les litiges rapidement en tenant compte de la spécificité du sport."
Jean-Pierre Escalettes (Président de la FFF, sur fff.fr) :
"Mes premières pensées sont pour les gens du Nord, à tous ces "Ch'tis" qui ne doivent rien comprendre, comme moi, à cette décision de justice. Je leur transmets mon soutien indéfectible et la garantie que le football français qlue je représente ne baissera pas les bras. On ne peut admettre que de tels agissements demeurent impunis.
Je veux souligner par ailleurs à quel point cette décision remet en cause notre lutte contre les exclusions et le racisme. La sanction prise contre le PSG avait été jugée clémente par l'opinion publique et la majorité des médias, désormais, elle est disproportionnée. Je demanderai au Conseil Fédéral qui se réunira le vendredi 22 aout prochain de poursuivre toutes actions en justice, d'épuiser tous les recours possibles.
En tant que Président de la FFF, je me demande enfin comment lutter contre ces fléaux si je n'ai pas l'appui de la Justice de mon pays."