Landreau est revenu sur la saison dernière : "Je savais que j'étais attendu. C'est le cas tous les ans. L'année dernière, avec la blessure de Grégory Coupet, je devenais titulaire chez les Bleus. Aujourd'hui, c'est par rapport à mes erreurs. D'une saison sur l'autre, tout est remis en question. D'un match à l'autre même. Un jour, tu es le meilleur, et une semaine après, tu es une m... C'est ça, être gardien au PSG."
Cela a forcément été difficile pour lui : "Certaines critiques étaient justifiées, d'autres non. Je ne suis pas plus blindé ni plus fort qu'un autre. J'ai vécu cette période comme une injustice. Mais je sais aussi, avec mon poste, que je suis plus exposé que d'autres. C'est une perpétuelle remise en question."
Aujourd'hui, le gardien du PSG a tourné la page en ne retenant que ses prestations positives : "Beaucoup ne se souviennent que de mes bourdes. Mais mes deux derniers mois ont été solides. Je me suis appuyé là-dessus pour aller de l'avant." Landreau a également bien profité de ses vacances, faisant le vide dans sa tête, perdant du poids et prenant du muscle. Mais sans s'attacher les services d'un préparateur mental, comme l'indique une rumeur qui circule : "Je n'ai pris personne. Pendant les vacances, j'ai pris plaisir à partager des moments en famille. J'avais besoin de décompresser. C'est tout."
L'ancien Nantais, qui fait taire les critiques en ce début de saison, n'est pas revanchard : "Je ne vis pas en ayant besoin de prouver quoi que ce soit. J'ai joué plus de 400 matchs, j'ai gagné des trophées. Je n'ai pas besoin de prouver à mon président ou à d'autres que je suis un grand gardien."
Qu'en est-il des Bleus ? "Je reste à la disposition de l'équipe de France, bien sur. Mais je suis lucide. De toute façon, le PSG est primordial. J'aime mon métier. Tant que cela durera, je me battrai pour être au top et le plus régulier possible."