Guérin constate évidemment du changement par rapport à l'année passée : 'Il n'y a que la vérité du terrain qui compte. Le PSG est actuellement sixième alors qu'il n'avait vraiment pas un calendrier évident en recevant Bordeaux et en se déplaçant trois fois. J'ai l'impression que l'équipe est plus équilibrée entre attaque et défense. Comme les attaques sont bien menées, les défenseurs subissent moins le jeu. Il reste un doute en défense car les dirigeants n'ont pas remplacé Mario Yepes qui occupait un poste stratégique dans la colonne vertébrale d'une équipe. Il manque peut-être un joueur expérimenté sur cette ligne."
Le groupe, plus expérimenté, semble serein : "[L'apport de Giuly et Makelele] est énorme. Vu leur âge, ils vont peut-être coincer en fin de saison mais leur apport est inestimable. Ils tirent l'effectif vers le haut, ils encadrent les jeunes et sont des relais importants de Paul Le Guen. Le fait d'avoir des joueurs qui ont de la bouteille et qui ont baroudé dans des grands clubs est très important dans le contexte parisien."
Devant, l'équipe est plus imprévisible : "Avant, l'animation offensive penchait complètement à gauche avec l'activité de Rothen. L'arrivée de Giuly a rééquilibré les choses et son entente avec Sessegnon est vraiment intéressante. Un aspect vraiment positif de l'attaque parisienne est le fait que Hoarau, un fixateur, et Kezman, un dévoreur d'espaces ont deux profils très différents. Cela permet à Paul Le Guen de disposer de différents systèmes de jeu."
Si l'ancien entraîneur de la réserve estime que le PSG passera une saison tranquille, il ne le voit pas jouer les toutes premières places : "Sur la durée, le PSG ne pourra pas lutter contre Marseille, Lyon ou Bordeaux car ils n'ont pas assez de joueurs, mais la place de ce PSG serait juste derrière ces trois gros, entre la cinquième et la dixième place, ça devrait être facile. En tout, cas les supporters ne devraient plus subir les crises des deux années passées..."