Pour L'Equipe, le Serbe a tenu les propos suivants : "La décision que je n'ai jamais comprise ? Celle de Leonardo de me faire quitter le PSG (2012)... Les Qatariens commençaient à construire quelque chose de bien, avec de grands joueurs. Tu as envie de jouer avec des grands joueurs, tu progresses."
Avant de rajouter : "Quand Ibra est arrivé, il m'a dit ‘tu restes ?', j'ai dit ‘oui', mais il faut que la volonté soit des deux côtés... Est-ce qu'ils devaient libérer des places ? Ils ont commencé à me mettre la pression pour me faire partir plus vite... Les relations se refroidissent... mais pas avec Carlo (Ancelotti)."
Bisevac a rajouté : "Si tu veux me mettre la pression, ça ne marche pas. Dans ma vie j'ai traversé une pression que vous ne pouvez pas imaginer. En Serbie, j'ai traversé la guerre, j'ai vu les bombes tomber... En foot, j'ai joué à l'Étoile Rouge. Si tu perds un match, c'est très chaud..."
Avant de conclure : "Si tu en perds deux, les supporters sont là... Si tu perds le derby, c'est pire. Alors la pression, pour moi, c'est de la rigolade. Mais Lyon s'est présenté. Il y a eu une discussion dans le bureau de Leonardo avec mon agent Franck Belhassen. Après dix minutes, j'ai dit : ‘Je ne suis jamais en retard à l'entraînement, je pars.' Plus tard, on a trouvé la solution et on s'est quittés bons amis."