Pour la première fois depuis des années, le champion de France 1986 a accepté le challenge proposé par son pays, lui qui avait pour habitude de refuser, estimant l'équipe trop faible àl'époque. "Depuis dix ans, à chaque fois qu'il s'agissait de trouver un nouveau sélectionneur, j'étais le premier à qui on proposait le poste. A chaque fois, je disais non, parce que je n'avais pas l'impression de pouvoir faire quelque chose avec cette équipe. Cette fois encore, j'ai failli refuser, mais je me suis dit qu'il y avait peut-être quelque chose à faire, et j'ai franchi le pas", a-t-il expliqué.
Or, depuis quelques temps, la sélection compte quelques atouts pour se qualifier à l'Euro 2012 comme Dzeko, Ibisevic, Muslimovic, Misimovic, Pjanic ou Spahic qu'il n'hésite pas à citer pour justifier son choix.
L'ancien entraîneur de Cannes a aussi évoqué le peu de rapports qu'il entretient avec le club de la capitale. "J'ai souvent espéré (revenir entraîner). Ils ont fait venir tellement d'entraîneurs depuis quinze ans que je pensais aussi mériter une petite chance. Ça ne s'est jamais fait. Tant pis. Aujourd'hui, je regarde les matches, mais ça me laisse indifférent".