Cela fait maintenant un mois que le président parisien a dévoilé son plan visant à éliminer toute violence du Parc des Princes et de ses alentours. Daniel Riolo donne son avis, plutôt approbateur :"Avec regret, je suis obligé de dire qu'il y avait rien d'autre à faire. La première fois que l'on m'en a parlé j'ai été choqué et je ne savais pas quoi dire sur le sujet. Je n'étais même pas révolté. Je voyais en même temps qu'il n'y avait pas de solution possible pour régler ce conflit. On risquait de s'enfoncer dans une crise terrible qui aurait pu faire mourir le club. Il faut regarder la réalité en face et non se voiler. Une fois que j'ai vu et constaté la mesure du problème, j'étais obligé de dire que c'était des bonnes mesures. Mais je pense que c'est la seule solution car cela tournait à la guerre civile."
Mais s'il comprend et admet que ces mesures étaient nécessaires, il estime que cette décision peut être un danger pour les supporters non violents du Parc : "Là aujourd'hui, on me dit que le PSG peut être en danger, qu'il n'y aura plus d'ambiance au Parc des Princes. On va voir. Pourquoi un mec d'Auteuil ne peut pas s'asseoir à côté d'un mec de Boulogne pour chanter. On me dit que c'est une minorité qui est méchante. Donc cela veut dire que la majorité n'est pas violente et qu'elle est prête à accepter le changement. Si c'est une minorité, elle n'acceptera pas et ne viendra plus. Pour le reste... je ne sais pas."
FInalement, Riolo se contredit lui-même : certes, il fallait une solution radicale pour sortir manu militari la violence du Parc des Princes, mais cette mesure qui touche les supporters pacifiques du Parc peut ne pas paraître juste pour tous. Et si justement ces derniers ne venaient plus au stade, que se passerait-il ? A cette question, Riolo n'y répond qu'à demi-mot...