Souvent cité parmi les équipes qui pratiquent le meilleur football en France, le PSG commence à enchaîner les bons résultats (1 défaite en 19 matches). De quoi s'attirer les faveurs d'un observateur exigeant tel que Jean-Michel Larqué. Ce qui retient l'attention du consultant, c'est surtout la volonté affichée par les joueurs de Kombouaré.
"Paris est devenue une équipe joueuse par la force des choses. Quand vous avez des joueurs comme Nenê, Giuly, Hoarau, Erding, vous ne pouvez pas jouer les Catenaccio. Mais cette année le PSG a mis dans son jeu un enthousiasme qu'il n'y avait pas auparavant. Les joueurs vont au bout de leurs actions et de leurs intentions", a-t-il expliqué, enthousiaste.
L'éloge ne s'arrête pas là. En effet, l'ex-Parisien apprécie l'assise défensive mise en place depuis le début de saison. "Mais pas uniquement sur le plan offensif. Ils sont également très solides défensivement. Lille et le PSG devraient pas être loin l'un de l'autre à l'issue des trente-huit journées. Et ils ne devraient pas être loin de la montre en or." Ayant fait de Lille son favori en Ligue 1, Larqué place beaucoup d'espoir dans la capitale en la comparant au club de Michel Seydoux.
L'homme de soixante-trois ans est aussi revenu sur la dernière prestation de Paris, face à Caen. Il veut retenir l'état d'esprit ainsi que le schéma tactique utilisé. "Par la force des choses, Antoine Kombouaré se prive d'Erding. Et Paris n'est pas moins efficace pour autant. Ce n'est pas en empilant les attaquants qu'on se procure plus d'occasions et marque plus de buts. Ce 4-2-3-1 mis en place depuis quelques matches me plaît. Pour moi, ce système offre plus de garanties. Ils sont rattrapés par Brest, ils ne s'affolent pas. Ils reviennent et ils gagnent."
Enfin, le natif de Bizanos a insisté sur la métamorphose de certains joueurs de l'effectif du PSG, ce qui n'est pas sans rapport avec les bonnes performances du club. "Le recrutement de Giuly, Chantôme et Armand a changé beaucoup de choses. Ces trois joueurs étaient là la saison dernière, mais c'est comme s'ils n'avaient pas de licence. Il y a des similitudes dans le jeu. Mais j'ai bien l'impression qu'en termes de valeur, Lille et Paris sont très proches", a-t-il conclu.
