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Anciens PSG : Exclu : Interview de Fabrice Fiorèse (Partie II)

Publié le 28 Avril 2011 à 09h23 par Loic Uhmann
Anciens  PSG : Exclu : Interview de Fabrice Fiorèse (Partie II)
L'ancien joueur du Paris Saint-Germain (janvier 2002- aout 2004), Fabrice Fiorèse, a eu la gentillesse d'accorder une interview à PlanètePSG. Dans la seconde et dernière partie de notre entretien, nous avons principalement évoqué ses relations avec Vahid, conclues par un départ vers l'Olympique de Marseille...

Planetepsg.com : A la fin de cette saison (2002-2003), beaucoup de changements sont à prendre en compte au sein du club. Un nouveau président débarque, avec un nouvel entraîneur, qui recrute beaucoup de nouveaux joueurs. Ronaldinho quitte le club, Pauleta, Sorin arrivent. La première année de Vahid sur le banc du PSG est une pure réussite sur le plan sportif. Deuxième à trois points de Lyon, une qualification pour la Ligue des Champions, victoire en Coupe de France. Un véritable groupe semble s'être crée cette année, avec une certaine cohésion, une grosse solidarité défensive... Qu'est-ce qui a fait votre force cette saison-là ?

Vous savez, je pense qu'on aurait mis n'importe quel entraîneur à cette époque-là, on aurait réussi à faire quelque chose. Je ne dis pas que Vahid n'a pas de qualité, mais on avait vraiment un groupe, qui l'année d'avant avait déconné. Terminer 11eme, c'était honteux, donc par rapport à cela, on avait tous le devoir de se racheter. Inconsciemment et indirectement, on avait tous une revanche à avoir vis-à-vis de notre employeur, le Paris Saint-Germain et on a justement mis de côté tous les petits problèmes que les gens, internes au club, avaient, pour se consacrer pleinement au sportif et donc vous voyez la saison qu'on a pu faire.

Planetepsg.com : Tout semblait alors se passer bien avec Vahid. Mais la réalité était-elle autre ? Y avait-il déjà des tensions au sein du groupe ?

Oui, il y a eu des tensions parce que tout le monde sait que Vahid est quelqu'un qui pense, peut-être pour le bien de son effectif, que c'est en étant vulgaire avec ses joueurs qu'on peut en tirer le maximum. Alors que vous savez qu'il y a des joueurs qui ont un fort caractère et qui ne se laissent pas faire. A partir de ce moment-là, évidemment que cela créer des tensions. Maintenant c'est pour cela que je pense qu'une personne comme Vahid est un bon entraîneur sur des coups, sur des joueurs revanchards par rapport à une année précédente catastrophique, mais sur le long terme ce n'est pas quelqu'un sur qui on peut construire sur 4, 5, 10 ans, car à un moment ou un autre les joueurs se rebellent et on ne peut pas parler aux joueurs comme si on parlait à un chien.

Planetepsg.com : Il y a quand même eu un petit bémol avec un certain 11 Mai 2004 et une cuisante défaite à Bordeaux (3-0). Il y a eu deux pénaltys ratés et une petite polémique concernant l'identité du tireur d'un des pénaltys entre Daniel Ljuboja et Reinaldo. Cet épisode marquait-il l'apparition de tensions dans le vestiaire, sorte de prémices de la saison à venir, ou les tensions étaient déjà là, ou bien cette histoire ne signifiait rien du tout par rapport à l'état du vestiaire ?

Vous savez très bien que les joueurs, lorsque l'équipe est moins bien, malheureusement, mélangent l'individu et le collectif. Là on perdait 3-0 et certains se sont dit : "Bon moi je vais sauver mon match". Mais moi, j'ai toujours vu que lorsqu'on donnait au collectif, on était récompensé. Et malheureusement, peut-être que ces deux individus-là, à ce moment présent, n'ont pas donné le maximum au groupe et ont cru qu'ils pouvaient tirer la couverture à eux en marquant leur penalty et le revers de la médaille a été le fait que ce penalty a été manqué. Mais c'est sur que ça montrait que dans la difficulté, l'état d'esprit n'était plus là.

Planetepsg.com : A l'issue de cette formidable année, on se dit que le PSG sera le candidat le plus sérieux avec Lyon pour le titre l'an prochain, et qu'enfin, le club de la capitale va côtoyer à nouveau les sommets. Néanmoins, ce groupe est un petit peu brisé avec le mercato : départ de Heinze, Sorin, Déhu. Arrivées de Yepes, Armand, Rothen. Comment se déroule ce mois de juillet 2004, ce retour à l'entraînement ?

Justement, le réel problème, il a été à ce niveau-là. Une personne comme Vahid Halilhodžić avait lui aussi tout à prouver quand il est arrivé. Il savait donc très bien qu'il fallait qu'il tire le maximum de son groupe et qu'il avait tout à prouver et qu'il allait en avoir besoin. Après, et c'est ce qui l'a desservi aussi, c'est que comme il avait fait une année exceptionnelle avec cette deuxième place et cette Coupe de France, il s'est senti pousser des ailes et le naturel est revenu au galop. Tous les joueurs qui sont arrivés à cette époque-là, notamment Jérôme Rothen, Armand, Yepes, pour ne pas en citer d'autres peuvent en témoigner, même s'ils ne le veulent pas, la réalité est là, ce sont des joueurs qui n'étaient pas du tout dans leur baskets. Et justement, c'était par rapport à ce fameux Vahid qui lui était persuadé qu'en les insultant, en leur manquant de respect à chaque entraînement et à chaque match, il allait tirer le maximum de ces joueurs-là et on a bien vu que c'était tout à fait l'inverse parce que c'était des joueurs qui perdaient leurs moyens, qui n'étaient plus du tout les joueurs qu'on avait connus à Nantes, Monaco ou dans d'autres clubs. Et cela, il n'y a pas que moi qui peux le dire. Maintenant s'il n'y a que moi qui le dit, il y a une chose que ces joueurs-là ne peuvent pas nier c'est justement, que ce qu'ils apportaient sur le terrain n'étaient pas du tout en phase avec ce qu'ils apportaient dans leurs anciens clubs. Donc il y a bien eu un problème pour qu'ils perdent le niveau qui était le leur avant qu'ils n'arrivent au Paris Saint-Germain. Et je pense que l'un des réels problèmes, si ce n'est que le Paris Saint-Germain est un grand club, et qu'il est vrai que les supporters ne veulent pas attendre, ce qui peut être tout à fait recevable de leur part, c'est qu'ils ont peut-être donné le maximum, mais ils n'ont pas trouvé le niveau qui était le leur avant.

Planetepsg.com : Que s'est-il concrètement passé avec Vahid Halilhodžić ? Quelle était l'opinion générale du groupe à son égard ? Vous aviez quand même réalisé une saison fantastique sous sa houlette. Dans la presse, il y a eu des mots échangés très durs. Vous avez utilisé le mot "secte" pour évoquer le PSG sur RMC...

Non, sincèrement, j'étais peut-être jeune à cette époque-là et je n'ai pas mesuré mes propos. Mes propos étaient démesurés avec la réalité. Moi ce que j'ai dit, après cela a peut-être été mal interprété, c'est que Vahid Halilhodžić, lorsqu'il m'avait sollicité pour être le capitaine du club, j'avais refusé, et il avait mis Pierre-Fanfan. Pauleta faisait également partie de ces joueurs qui avaient refusé, parce qu'en fait, Vahid voulait imposer son capitaine pour qu'il vienne lui répéter tout ce qui se passait dans le vestiaire. Donc à partir de ce moment-là, les choses elles étaient claires. C'était quelqu'un qui voulait avoir le monopole et l'emprise sur son groupe. Mais l'emprise on peut l'avoir tout en étant honnête et correct et pas en allant rapporter des choses. Alors moi j'ai refusé et Vahid Halilhodžić l'a très mal pris, parce qu'il estimait que je lui devais beaucoup parce qu'il m'avait fait faire une saison, ce que je reconnais, plus qu'exceptionnelle et d'ailleurs je n'en ai pas refait d'autres semblables. Mais il s'agissait donc de quelqu'un qui voulait tout gérer et après moi, si vous voulez, justement, comme j'avais refusé le poste de capitaine, il m'avait mis capitaine adjoint avec Pauleta. Moi par rapport à des joueurs comme Jérôme Rothen, Edouard Cissé, Sylvain Armand, Mario Yepes, qui pour moi n'étaient pas à l'aise et n'arrivaient pas à donner le maximum de leur niveau au sein du club, j'avais fait la démarche d'aller les rencontrer et de leur demander pourquoi ils n'avaient pas la tête libérée, et ce sont des joueurs qui n'ont pas eu de problèmes à me dire que le réel souci était justement la gestion humaine de Vahid Halilhodžić. Donc moi, ce que j'ai fait pour le bien du groupe, évidemment, et avec aucune arrière-pensée, mais par contre une pensée pro et club, c'était d'aller voir, grâce à ce pouvoir de capitaine adjoint puisque c'était également mon rôle, Vahid Halilhodžić et de lui expliquer qu'il fallait qu'il donne quand même un peu plus de leste et qu'il soit moins sur les joueurs et surtout qu'ils manquent moins de respect à ces joueurs-là parce qu'ils n'arrivaient pas à évoluer sereinement. Et ma démarche a été très, très mal prise de sa part et il a eu une incompréhension totale vis-à-vis de moi et par rapport à cela, malheureusement, la réunion entre Vahid et moi s'est très mal passée et s'est très mal terminée. Puis à partir de ce moment-là, quand vous connaissez une personne comme Vahid Halilhodžić, qui a le sentiment qu'on veut lui donner des leçons, que ce soit moi ou lui, on ne pouvait plus évoluer ensemble et donc le clash en est arrivé à ce niveau-là. C'est tout simple et c'est tout à fait, je pense, recevable de ma part. Moi j'ai tout le temps agi pour le bien de l'équipe et pour le club, malheureusement, lui ne l'a pas compris dans ce sens-là.

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Planetepsg.com : Et comment en êtes-vous venus à signer à Marseille, en toute fin du mercato ? Quand ont été établis les premiers contacts et comment votre décision s'est-elle prise ?

C'est un concours de circonstances. Je tiens à mettre à l'aise tout le monde, cela n'a jamais été prémédité comme cela a pu être écrit. Moi, j'avais Sochaux et c'était Guy Lacombe l'entraîneur, Nice, j'avais d'autres clubs qui justement avaient voulu entre guillemets profiter de l'occasion du clash entre Vahid et moi pour essayer de me faire venir, mais malheureusement, j'avais évidemment dit que la condition sine qua non pour partir du Paris Saint-Germain, c'était pour progresser et pour franchir des paliers. Donc à partir de ce moment-là, je ne me voyais pas partir à Sochaux, même si je respecte ce club, où Nice, ou les autres clubs qui m'ont sollicité pour justement faire machine arrière avec la saison sportive que j'avais effectuée l'année d'avant. Donc après, il s'est avéré que Marseille voulait revenir à un 4-4-2 classique et non pas un 3-5-2 avec Lizarazu dans le couloir gauche. Et à partir de ce moment-là, le 29 au soir, ils m'ont sollicité et m'ont demandé si je voulais venir. Je n'avais donc que ce club, l'Olympique de Marseille qui pouvait me faire franchir un palier supplémentaire par rapport au Paris Saint-Germain. C'est tout à fait dans ce sens-là que cela a été fait et pas du tout dans le sens où il y a la rivalité entre Paris et Marseille.

Planetepsg.com : Quelle a été la réaction des dirigeants à cette offre ?

Alors déjà, Vahid ne voulait plus de moi. Donc le problème ne se posait plus. Il avait dit que, de toute façon, si je restais, j'irais jouer en CFA. Le seul regret que j'ai, c'est que dans un sens, maintenant avec le recul, j'aurais du rester et comme on dit, il est plus difficile de faire partir un joueur qu'un entraîneur. J'aurais ainsi peut-être du croire plus en moi, et puis me dire que, de toute façon, tout le monde se rendrait compte que le problème c'est Vahid, pas Fiorèse parce qu'indirectement, quand même, il ne faut pas oublier que moi on m'a fait passer pour le vilain petit canard, mais je pense qu'il fallait aussi peut-être m'écouter à ce moment-là parce que toutes les valeurs que j'ai défendues se sont avérées légitimes six mois après puisque son ami qui était Francis Graille a été obligé de le remercier... Donc c'est pour cela qu'aujourd'hui ,moi je n'ai aucun regret, si ce n'est le fait de me dire "Pourquoi je suis parti ? J'aurais du faire un bras de fer". Après, le club du Paris Saint-Germain n'a jamais voulu me garder, a essayé de me faire partir avant le 31. Et moi, c'est vrai qu'avec Marseille, sportivement, j'y avais trouvé mon compte. Quand vous voyez l'équipe qu'on avait à cette époque-là, tout le monde misait l'Olympique de Marseille champion. Et moi cela pouvait me faire franchir des paliers au niveau sportif.

Planetepsg.com : Quel rôle Déhu, qui venait de rejoindre l'OM, a-t-il joué ? Vous avez été affecté par son départ du PSG ?

Non, ce n'est pas la question que j'ai été affecté. Les amis vous savez, on est amené à se revoir, cela n'est pas un souci. La seule chose ou c'est vrai que j'ai été affecté, c'est que je lui avais demandé des conseils parce que je savais que ça pouvait être compliqué pour moi de venir justement à Marseille avec l'étiquette de "pro parisien". Moi voilà la seule chose aujourd'hui ou je peux lui en vouloir, après je ne sais pas donc je mets un bémol là-dessus, mais je ne sais pas si lui n'a pas eu le temps de s'en rendre compte aussi mais c'est vrai que, malheureusement, c'était très compliqué pour moi en étant parisien de venir à l'Olympique de Marseille. Donc peut être que je lui en veux indirectement à ce sujet-là, peut-être qu'il aurait du m'aiguiller d'une manière différente et peut-être plus me mettre en garde sur un problème par rapport à un joueur comme moi, et à partir de là, peut-être que j'aurais pris une décision différente, mais bon voilà ça fait partie du métier, je n'ai aucun regret à ce niveau-là. J'ai été content d'évoluer à l'Olympique de Marseille comme j'ai été content d'évoluer au Paris Saint-Germain et je n'ai aucun regret dans le monde du football. Maintenant j'avais resigné 4 ans à la base au PSG donc je me voyais y rester toute ma carrière. La seule personne qui m'a fait partir de ce club, c'est Vahid.

Planetepsg.com : J'ai eu l'occasion d'interviewer Jérôme Alonzo (http://www.planetepsg.com/news-16223-anciens_exclu_interview_de_jerome_alonzo_partie_i.html ) il y a quelques mois et je lui ai posé une question sur votre départ. Il a notamment déclaré que c'était mission impossible pour vous, car vous étiez adoré à Paris et détesté à Marseille, que pour réussir ce changement, il vous fallait inscrire quatre buts lors de votre premier match [...] Par rapport à cela, est-ce que vous regrettez aujourd'hui votre choix, ce départ, cette signature dans le club "ennemi", cette "trahison" envers les supporters parisiens ?

C'est sur qu'il n'a peut-être pas tort. Peut-être que si j'avais marqué trois buts lors de mon premier match au Vélodrome en championnat, cela aurait peut-être changé les choses. Maintenant vous savez, moi je ne vis pas avec les regrets et je respecte tout à fait mon choix. Maintenant c'est sur qu'avec le recul et ce qui s'est passé, on pourrait, évidemment. Mais c'est tout à fait à son honneur et c'est quelqu'un que j'apprécie aussi.

Planetepsg.com : Aviez-vous senti que Vahid ne terminerait pas la saison à Paris ? C'était inéluctable pour vous ? Aviez-vous encore des contacts avec des joueurs parisiens, que disaient-ils ?

Mais moi je l'avais annoncé. Quand j'avais vu Francis Graille dans les bureaux du Paris Saint-Germain je lui avais dit : "Écoutez, vous vous trompez de personne, ce n'est pas Fiorèse le problème et vous verrez, ça sera Vahid Halilhodžić". Et bon, cela n'a pas loupé ! C'est pour cela que c'est une certaine fierté aussi parce que peut-être que moi, j'ai vu ou ressenti avant tout le monde, que l'homme qui était néfaste au club, c'était lui.

Planetepsg.com : Votre retour au Parc des Princes, le 7 novembre 2004, avec le maillot de l'OM, a été terrible. On n'a jamais vu un joueur autant conspué durant une rencontre au Parc des Princes. Comment avez-vous vécu ce moment, alors que vous étiez applaudi encore quelques mois auparavant dans ce stade ?

Sincèrement, c'était une déception. Je comprends que les supporters aient pu être déçus, avec toutes les bêtises qui ont été dîtes, par le fait de signer à Marseille. Mais il ne faut pas oublier qu'il y a l'humain aussi. Quand je portais le maillot parisien, j'ai toujours donné le maximum et je pense qu'on ne peut pas me le reprocher, au contraire, je pense que tout le monde était content et satisfait de mes prestations. Après, il y a évidemment cette rivalité entre les deux clubs, ce que je respecte tout à fait, mais par contre comme je vous l'ai dit et j'appuie dessus, il y a une valeur humaine, il y a un humain au milieu de cela et de l'avoir dénigré comme ils l'ont fait, c'est vrai que c'était une déception. Maintenant, cela fait partie du football, je m'attendais quand même à avoir moins d'insultes, j'en ai eu plus que ce que je pensais, voilà...

Planetepsg.com : Est-ce vrai que vous aviez proposé à Alain Cayzac (2006-2008), au cours de sa présidence au club, votre retour au PSG ?

Oui, tout à fait, gratuitement en plus. Alain Cayzac n'a pas donné suite, il n'y a pas eu de retour de sa part. Je voulais aussi montrer mon attachement au club et cela m'aurait permis peut-être d'entériner certaines choses qui avaient été dites à mon sujet et je pensais que c'était justement bien de proposer mes services gratuitement, mais cela n'a pas été le cas. Il suffisait juste de bien communiquer, que moi, je voulais plus ou moins me racheter, mettre les choses au clair et me faire pardonner carrément, du fait que je sois parti comme cela même si je ne suis pas responsable à 300%, cela aurait permis d'entériner tout ça.

Planetepsg.com : Quel restera votre plus beau souvenir dans votre carrière ?

Le plus beau souvenir, sur le plan sportif et émotionnel, c'est ce but à la 89eme minute à Marseille avec le PSG, quand on part avec Pauleta en contre-attaque. Et après il y a aussi cette Coupe de France levée avec le PSG vu que l'année d'avant on avait perdu en finale un peu injustement. Donc la gagner l'année d'après, c'était assez exceptionnel.

Interview réalisée par Loïc Uhmann en exclusivité pour PlanetePSG.com.

Nous remercions sincèrement Fabrice Fiorèse pour sa disponibilité et sa franchise.

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