Leader en championnat et victorieux en Europa League, le PSG a tous ses voyants au vert avant de se déplacer à Bordeaux. Cependant, les Girondins n'entendent pas laisser filer trois nouveaux points à domicile. Ainsi, Fahid Ben Khalfallah veut exploiter les failles du club de la capitale. "Cette équipe a quelques défauts. On a vu qu'en Ligue Europa, elle n'était pas toujours très sereine. (...) C'est bien de jouer le PSG après Ajaccio. C'est un gros match et ça nous donne envie de réussir quelque chose de bien", a-t-il déclaré dans Sud Ouest.
De son côté, Nicolas Maurice-Belay, interrogé par 20 Minutes, considère que son équipe devra faire beaucoup pour parvenir à accrocher les joueurs de Kombouaré. "On va voir ce qu'on vaut vraiment. Il faudra être plus agressifs, jouer plus vite, faire de meilleures combinaisons. Je ne sais pas si on a les moyens de faire le jeu contre eux, mais je sais qu'on peut gagner. On a les armes pour. Intrinsèquement, dans l'équipe, il y a énormément de bons joueurs. Après, il faut que le feeling passe bien entre nous sur le terrain. C'est notre péché depuis le début de saison. On n'arrive pas à maximiser le potentiel de chacun."
Plus précis que son coéquipier du milieu du terrain, l'ancien Sochalien a analysé les rôles des milieux défensifs du PSG lorsque leur formation n'a plus le ballon. "Dans leur collectif, le rôle majeur est pour les deux milieux défensifs qui doivent faire l'intermédiaire entre la défense et l'attaque. Les quatre joueurs offensifs ne reviennent pas beaucoup défendre, donc ces deux milieux doivent compenser. Tant qu'ils vont bien, l'équipe va bien. Mais s'ils vont mal, contre un adversaire à peu près à leur niveau, ils peuvent être en difficulté", a-t-il expliqué.
Pour terminer, le numéro 19 de Bordeaux s'est exprimé sur son adversaire direct lors de cette rencontre, à savoir Marcos Cearà. "C'est un très bon joueur, qui est sous-coté à mon avis. Offensivement, il n'est pas mal, mais il est surtout très difficile à déstabiliser et à passer. Il est très intelligent dans son placement. J'ai joué contre beaucoup d'arrières droit, et c'est l'un des plus embêtants", a-t-il conclu.