Beckham : pas seulement un coup médiatique
A peine nommé président du conseil d'administration, Nasser al-Khelaifi s'est entretenu avec la presse pour exprimer sa vision du football au PSG. Pour commencer, il a expliqué quels étaient les tenants et les aboutissants d'une venue de Beckham. "Aujourd'hui, David Beckham est sous contrat avec les Los Angeles Galaxy, il dispute les playoffs du championnat américain. Il respecte ce contrat. Rien ne se passe en ce moment. Il y a des discussions, mais rien n'est conclu. On n'a rien à cacher, si on arrive à un accord, on le dira. Aujourd'hui, il n'y en a pas", a-t-il rappelé, avant de vanter les mérites de l'Anglais.
"David Beckham, ça dépasse le sport. C'est un grand joueur, une grande personnalité, une marque, il est exemplaire, travaille très dur et a une très bonne attitude. Il serait un modèle pour tous les autres joueurs. Regardez ce qu'il réalise aujourd'hui avec les Los Angeles Galaxy. On ne veut pas simplement que le monde parle de Beckham au PSG, on attend plus que ça, il doit être un ambassadeur. Il n'a pas d'équivalent dans le monde et c'est pour cela que tout le monde l'aime", a-t-il confié, très élogieux.
Quelle gestion du Parc, du conseil d'administration et des supporters ?
Après avoir expliqué que son absence régulière ne posait pas de problème dans la gestion du club, l'homme a déclaré discuter avec Colony capital en ce qui concerne la rénovation du Parc des Princes tout en soulignant qu'il n'avait aucune intention du quitter ce stade définitivement. "Je l'ai déjà dit, je le répète aujourd'hui, le Parc des Princes est la maison du PSG. C'est très clair. Mais la rénovation du Parc doit correspondre à nos besoins et à nos ambitions. La plupart des grands stades européens font entre 40000 et 50000 places. Le Parc est une part de l'histoire du club, c'est notre identité. C'est très important de rester ici. "
Le patron parisien a du aussi se justifier concernant l'absence de Simon Tahar au conseil d'administration. "On va travailler de façon très proche avec lui, mais dans la structure que nous avons mise en place, il était plus facile de s'organiser ainsi. Nous ne voulons pas rompre avec le passé. La nouveauté n'est pas incompatible avec le respect de l'histoire du club. J'ai besoin de l'expérience des anciens présidents, je prends des conseils auprès d'eux, auprès des anciens entraîneurs et des anciens joueurs. On ne dit pas qu'on est les meilleurs, mais on essaie de l'être pour faire du PSG le meilleur", a-t-il affirmé.
Quand il a fallu traiter le dossier des supporters, al-Khelaifi s'est voulu très évasif. "L'une de nos missions était de faire revenir les familles et les enfants au Parc. Tout le monde voit que c'est le cas aujourd'hui et on ne reviendra pas en arrière. Je me félicite de voir le Parc des Princes quasiment plein à chaque match. On veut le meilleur pour le PSG et, le meilleur, c'est une ambiance familiale, saine et sportive."
Cela dit, il a été très clair pour stipuler les intentions des actionnaires en ce qui concerne les joueurs à recruter. "La question ne se pose pas en termes d'origine. Si on a une opportunité d'acheter un joueur arabe, on regardera s'il correspond à nos besoins, mais ce n'est pas parce qu'il est arabe qu'un joueur sera recruté."
Un aspect sportif primordial
Pour les nouveaux actionnaires, l'ambition est clairement de finir en tête, ce qui a été volontairement dit au cours de l'entretien. "Vu notre classement actuel, ce serait un échec... Aujourd'hui, bien sur, on veut être champions. Le chemin est encore long, nous n'en sommes qu'à la première marche. C'est trop tôt pour parler de titre et l'objectif reste une qualification en Ligue des champions."
Avant d'évoquer le cas d'Antoine Kombouaré, le président a confirmé qu'un recrutement au mercato hivernal n'était pas d'actualité puisque les performances de l'équipe étaient satisfaisantes. Il a, ensuite, indiqué que le coach des Rouge et Bleu travaillait très bien et qu'il n'y avait donc aucun problème de ce côté-là.
Enfin, Nasser al-Khelaifi a donné quelques détails concernant son emploi du temps, à savoir qu'il arrivait très bien à gérer ses fonctions à Paris et à Doha dans le même temps, avant de conclure sur son amour pour le club parisien. "Honnêtement, il n'y a pas un club que j'aime plus que le PSG aujourd'hui. Le PSG est dans mon cœur. Qui travaille pour le PSG tombe amoureux de ce club."