Solide et rugueux, le défenseur brésilien sera de nouveau titulaire ce soir face à Ajaccio, une intégration à grande vitesse pour l'ancien joueur des Blues : "J'ai travaillé avec Ancelotti pendant deux ans. Il me connaît. La confiance qu'il m'a toujours accordée a joué. Mais surtout, en arrivant ici, j'avais faim. Les deux derniers mois à Chelsea ont été très compliqués. Je ne jouais plus, je m'entraînais seul, à l'écart de tous. Le PSG m'a donné une nouvelle chance. Ici, je renais. Et je donnerai tout pour me montrer digne de cette nouvelle opportunité," a-t-il confié au Parisien.
"Prendre quatre buts, pour un défenseur, c'est dur"
Le joueur affirme d'ailleurs qu'il serait venu même si Carlo Ancelotti n'avait pas été l'entraîneur du PSG : "Sans hésitation. Avec Rai, Ronaldinho, le PSG a toujours été considéré au Brésil comme un grand club. Et aujourd'hui, Paris possède un projet ambitieux, une équipe qui joue le titre. Mon objectif est de jouer, de remporter le championnat dès cette saison et de disputer la Ligue des champions," a avoué Alex en expliquant que le PSG avait beaucoup d'avenir et la capacité d'avoir la renommé d'un club comme Chelsea.
Conscient que les Parisiens ont l'occasion de reprendre la tête du championnat en s'imposant face à Ajaccio, il est revenu sur le match nul de son équipe contre Lyon : "Vu le scénario de ce match, on ne peut pas parler de mauvais résultat. C'est un point pris à l'extérieur, chez un gros. Mais notre objectif était clairement de gagner. Au coup de sifflet final, j'étais plutôt énervé. Prendre quatre buts, pour un défenseur, c'est dur. Une équipe qui veut remporter le titre ne peut pas en encaisser autant."
Ensuite, Alex a évoqué son physique impressionnant : "De mon père. Il est noir, et lui aussi est costaud. J'ai toujours été plus grand que ceux de mon âge. Sauf en Angleterre. Là, j'en ai croisé de biens plus baraqués." Un physique qui lui avait notamment permis d'inscrire un but magnifique face à Montpellier (http://www.planetepsg.com/video-192-but+d%27alex+%28montpellier+%2B+ligue+1+2011%2B2012%29.html).
Aligné avec Mamadou Sakho en défense centrale, Alex estime que l'entente est bonne malgré la barrière de la langue : "Il y a encore la barrière de la langue. Mais il parle un peu anglais, et je commence à comprendre le français... Ce n'est pas parfait mais on cherche à nouer une complicité jour après jour," a-t-il commenté.
Enfin, l'ancien joueur du PSV Eindhoven a évoqué ses passions en dehors du football et notamment, à l'image de Ceará, la religion : "Dieu. Nous sommes évangélistes. Durant notre temps libre, on va à l'église. Ici, à Paris, j'ai la chance d'avoir Ceará. Je me suis déjà rendu à ses réunions. La religion tient une place très importante dans ma vie. Depuis tout petit."
