Quoi de plus naturel que de commencer par celui qui fut le premier à rejoindre le Paris Saint-Germain et le nouveau projet des Qataris en l'occurrence Javier Pastore. Arrivé en trombe il y a quatre ans en provenance de Palerme pour un transfert record à l'époque de 42 millions d'euros, l'Argentin a connu des hauts et des bas sous le maillot Rouge et Bleu.
Une première saison où il aura crevé l'écran lors des six premiers mois sous les ordres d'Antoine Kombouaré avant de connaître un contre coup terrible lors de la seconde partie avec l'arrivée de Carlo Ancelotti. Sa deuxième saison, il l'entame comme il avait fini la précédente c'est-à-dire dans la difficulté. Seul fait notable sur cet exercice 2012-2013, son but en quart de finale retour de Ligue des champions à Barcelone, insuffisant pour permettre la qualification de son équipe.
En 2013-2014, Ancelotti parti au Real Madrid, Laurent Blanc succède à l'Italien mais Pastore continue d'afficher des performances en deça de son statut de futur grand. Hormis quelques coups d'éclat comme lors du quart de finale aller de Ligue des champions contre Chelsea où, entré en fin de match, il réalise un slalom dans la défense londonienne et parvient à marquer l'un de ses plus beaux buts sous le maillot parisien. Mais ce sera une nouvelle fois pas suffisant pour passer l'obstacle des quarts de finale.
Vient alors la Coupe du monde 2014 au Brésil où il n'est pas sélectionné avec l'Argentine (qui sera finaliste). El flaco profite alors de cette intersaison pour effectuer une préparation complète avec le reste du groupe. Et celle-ci va s'avérer payante puisque dès le début de saison 2014-2015, Pastore enchaîne les bonnes prestations que ce soit au milieu de terrain ou dans un poste d'attaquant excentré voire de numéro 10 (place qu'il affectionne particulièrement). Surtout, ce qui le caractérisait sur les précédentes saisons : son irrégularité, n'est plus qu'un lointain souvenir. Redevenu le métronome du milieu de terrain en compagnie de Marco Verratti, Pastore redevient le joueur que le PSG voulait qu'il devienne au moment de son achat. Il en profite pour retrouver la sélection nationale argentine après deux ans d'absence.
Et Pourtant, en fin de contrat en juin 2016, Pastore tarde à prolonger. Les négociations entamées depuis février dernier n'ont toujours pas abouti. Cela est notamment du à un désaccord entre le joueur et la direction du club. L'argentin réclamant une prolongation jusqu'en 2020 assortie d'une revalorisation salariale à hauteur de ce qu'il touche aujourd'hui, soit un salaire annuel brut de 8,5 millions d'euros. De plus, entre temps, le Real Madrid a montré le bout de son nez. Le club de la capitale va donc devoir vite trouver un accord avec son numéro 27 sous peine de connaître le premier véritable exode de l'ère qatarie.
Concernant le cas de Thiago Motta, la situation est légèrement différente. Même si tout comme Pastore, son bail à Paris arrive à échéance dans un peu plus d'un an. Mais contrairement à l'Argentin il ne représente pas forcément l'avenir du club du haut de ses 32 ans.
Surtout, depuis son arrivée en provenance de l'Inter Milan lors du mercato d'hiver de la saison 2011-2012, le milieu défensif italio-brésilien n'a jamais réellement pu faire une saison entière sous le maillot parisien notamment à cause de multiples blessures. Seulement 33 matches toutes compétitions confondues lors la première moitié de sa période avec le PSG (soit jusqu'à la fin de la saison 2012-2013). En revanche, la saison 2013-2014 est celle de l'apogée pour Motta. Titulaire indiscutable dans l'équipe de Laurent Blanc, il est le régulateur et le maestro du jeu parisien. Il jouera sur cette saison la bagatelle de 47 matches toutes compétitions confondues. De loin la meilleure pour lui.
L'exercice suivant ne commencera pas sous les meilleurs auspices. Après une Coupe du monde compliquée avec sa sélection italienne (éliminée au premier tour), il débute sa saison avec le PSG par une altercation avec Brandao lors de la deuxième journée de Ligue 1. Après avoir eu le nez fracturé, il reviendra quelques semaines plus tard mais avec une implication moindre et une énième blessure qui l'éloignera une nouvelle fois des terrains.
Il n'a joué jusqu'à aujourd'hui que 29 matches toutes compétitions sous le maillot Rouge et Bleu, loin de ce qu'il avait réalisé la saison précédente. Néanmoins, force est de constater qu'en cette fin de saison, l'Italien semble avoir retrouvé des jambes et surtout son meilleur niveau. Du coup, son ancien club, l'Inter Milan aimerait bien le faire revenir. De son côté, selon le quotidien L'Equipe, il attendrait de voir quelle est la stratégie du club à son égard avant de se décider.
A suivre...