L'ex-défenseur central est tout d'abord revenu sur ses années passées dans l'équipe du club de la capitale : "Sur le terrain, ça a été les plus belles années, c'est certain. Quand vous gagnez une coupe d'Europe, même si beaucoup disent que ce n'est pas la plus belle, ça marque une carrière. Quand vous êtes cinq années en demi-finale de Coupe d'Europe, il faut le faire aussi. On a marqué les esprits sur certains matches, vécu des moments incroyables avec un groupe extraordinaire, un président de très haut niveau (Michel Denisot) et un public fabuleux."
Puis il a évoqué les années, parfois difficiles, qu'il a pu connaître en tant que dirigeant : "On peut regretter de ne pas avoir pris certains joueurs, d'avoir pris des décisions hâtives, de ne pas avoir forcé ou dit non pour certaines choses. Mais en neuf ans, j'ai connu 9 présidents et 6 entraîneurs. Comment voulez-vous travailler dans de bonnes conditions ? C'est quasiment impossible. Vous devez convaincre un nouveau dirigeant à chaque fois, gagner la confiance d'un nouvel entraîneur. Je pense qu'on n'avait pas suffisamment d'argent non plus pour lutter pour le titre contre des équipes comme Lyon ou Marseille qui avait plus de budget que le PSG. Il y a aussi eu l'instabilité des actionnaires avec Canal, Colony Capital, puis les Qataris qui sont arrivés. Tout ça, ce n'est pas simple à gérer"