La raison de la vente, selon lui, est claire : "Une chaîne de télévision, surtout Canal +, titulaire des droits de la L 1, n'a pas vocation à être propriétaire d'un club en même temps. C'est une confusion qui est délicate et que l'on nous reprochait assez souvent."
Si le projet de Luc Dayan a capoté de façon spectaculaire, faute en incombe à certains de ses associés : "Plusieurs projets nous ont été soumis, dont celui de Luc Dayan, qui était très intéressant. Mais il n'a pas pu obtenir d'engagements fermes de ses partenaires. L'ensemble de son tour de table n'a pas pu être constitué avec les engagements qu'il aurait du nous produire."
Jouant la transparence jusqu'au bout, la chaîne cryptée est prête à prendre en charge les sanctions financières qui pourraient résulter des erreurs commises durant sa possession du club : "De toute façon, le groupe Canal + assume et assumera la gestion du passé."
A ceux qui s'inquiètent de voir des fonds d'investissement par définition très mobiles s'immiscer dans le football, il clame sa satisfaction : "Je me félicite d'avoir réussi à trouver des acquéreurs aussi prestigieux. C'est très positif pour le développement du football français que des établissements financiers viennent renforcer le capital des clubs et leur donner de nouveaux moyens."
Bien sur, le PSG aura couté 238 millions d'euros à Canal + et ne lui en rapporte que 41, mais il assure pourtant que "le PSG nous a apporté beaucoup plus que le simple constat que l'on peut faire de l'examen de ses comptes. Je n'ai jamais considéré uniquement les aspects financiers."
Enfin, la présence d'Alain Cayzac "est importante dans la mesure où elle permet de donner des repères à cette évolution." Le nouveau président sera "actif dans la préservation de l'identité du PSG."