Comme tant d'autres, Blayau se félicite de la nomination de Cayzac au poste de Président du PSG : "Le choix de le nommer à la tête du PSG est excellent. En plus, c'est un ami. Ila toujours été d'une loyauté absolue sous ma présidence. Cette saison, on a effectué beaucoup de déplacements ensemble et on a beaucoup discuté dans les moments difficiles."
Malgré son départ de la présidence du club, Blayau devrait rester au PSG, d'après ses dires : "Ma grande fierté est d'être le premier président du PSG qui va céder sa place tout en restant auprès de son successeur pour supporter l'équipe. Il est d'ailleurs très probable que je resterai dans l'environnement du club sous d'autres formes. Celles-ci seront définies dans les deux mois qui viennent."
Même si la saison n'est pas encore terminée, l'heure est déjà au bilan pour l'actuel Président du club : "Avec mon partenaire, Jean-François Méaudre (président du directoire du PSG), on avait placé notre travail sous trois angles. Le premier, c'est la gestion du club. L'exercice 2005-2006 sera clôturé avec de bien meilleurs résultats que ceux des précédentes saisons. On a avancé sur la voie de l'assainissement des finances. Notre deuxième action était d'essayer de régler les problèmes avec les supporters violents. Sur ce plan, j'estime qu'on a progressé. Enfin, au niveau sportif, on a tenté de redonner un peu de lustre à l'équipe. Je voudrais d'ailleurs saluer les joueurs, avec qui j'ai toujours entretenu des relations cordiales, même si une certaine mesure a pu être mal comprise..."
En outre, Blayau juge que le probable maintien de Guy Lacombe en tant qu'entraîneur est une bonne chose et montre la volonté des nouveaux actionnaires - et en particulier de Cayzac - de miser sur la continuité : "Jusqu'à présent, il (Lacombe) a confirmé sa réputation de technicien rigoureux et de tacticien respecté. Je ne sais pas s'il sera l'entraîneur pour les dix ans qui viennent. En tout cas, qu'il soit confirmé par Alain Cayzac est un signe sympathique de notre approche commune du football. Que le nouveau président ne remette pas en question tout le travail de celui qui l'a précédé, c'est le signe qu'on est dans un « trip » différent de ce qu'on a connu ces dernières années."