Ce nouveau rôle le séduisait depuis longtemps : "Depuis cinq ans, je me suis surtout exprimé comme consultant. Mais ça fait plusieurs années que je suis en contact avec des Fédérations africaines. J'avais envie de transmettre quelque chose mais à chaque, fois ça bloquait quelque part. Avec le Kenya, tout s'est bien passé. Et la Fédération m'a pratiquement donné les clés du football kényan. C'est un vrai challenge.
Le poste de directeur technique national lui aurait également été proposé : "C'est une grosse responsabilité. Je réserve encore ma réponse car il faut que j'en sache un peu plus sur la situation. Je sais, par exemple, qu'il n'existe pas de formation fédérale. Mais construire, ça ne fait pas peur. Je ne suis pas un étranger dans le football. Je vais pouvoir m'appuyer sur des infrastructures et sur les relations que j'ai pu me faire. Je sais où je vais et j'ai toujours voulu gagner. De toute façon, il faut avancer par étapes."
Il compte se baser sur les "expatriés" : "Je souhaite utiliser l'expérience des joueurs qui évoluent dans les championnats étrangers. Six jouent en Europe et une vingtaine aux Etats-Unis. J'ai commencé à faire le tour des joueurs et là encore, tout reste à faire." Mais il n'emmènera pas d'adjoint : "Je pars seul et je travaillerai avec les gens qui sont déjà sur place. C'est un grand pays qui a un savoir-faire. Je n'ai pas la prétention de tout leur apprendre."