Publié le 30 Septembre 2006 à 19h56 par Marc
Échangé à l'intersaison contre David Hellebucyk, Christophe Landrin n'a pas réussi à s'imposer à Paris et est parti se relancer à Saint-Étienne. Il a pourtant confié au journal "Le Progrès" qu'il gardait de bons souvenirs de son passage dans la capitale, même s'il est difficile d'évoluer dans un club aussi médiatique.
Ce match ASSE - PSG fait un heureux : "Je suis content de pouvoir les jouer à Saint-Etienne. J'ai encore quelques contacts avec certains joueurs et c'est avec plaisir que je vais retrouver Armand, Yepes, Pauleta et Rodriguez qui ne joue malheureusement pas souvent. Ce sont des figures du PSG, des joueurs dont j'apprécie énormément l'état d'esprit."
Il ne tient pas à se venger de son échec à Paris : "il n'y a pas d'esprit de revanche. C'est la vie. Moi, je suis satisfait de mon passage à Paris. J'ai fait plus de 25 matchs là-bas, j'ai participé à la Coupe de France, avec au bout la victoire en finale contre Marseille. J'en retire un bilan assez positif. (...) A mon arrivée au PSG, j'ai tout de suite été catalogué comme un joueur d'appoint. J'acceptais tout à fait ce statut. Mais au bout de quelques matchs, on s'attendait peut-être que je sois meilleur buteur ou meilleur passeur. Il y a eu une sorte de décalage ».
L'affaire Vikash Dhorasoo symbolise les difficultés de jouer à Paris : "C'est malheureux car on occulte tout le travail fait par les entraîneurs et les joueurs. Le PSG est un club surmédiatisé. Dans les bons moments, on est tous mis sur un piédestal et quand ça ne va pas, chacun prend son fusil et essaye de tirer sur l'autre. C'est le revers de la médaille "
Un engouement médiatique qui fait du PSG un club hors norme : "Il suffit de lire L'Équipe pour savoir quel joueur est arrivé en retard à l'entraînement, le montant de l'amende qui a été infligée. La saison dernière, c'était les fameuses écoutes de journalistes. Je trouve tout ça un peu exagéré. Nous sommes dans un autre monde, c'est de la folie. Paris c'est Voici, il y a toujours des rebondissements. De l'intérieur, c'est encore plus impressionnant. On se demande vraiment ce qui se passe. Paris, Marseille, il y a des clubs comme ça."
Rien à voir avec Saint-Etienne : "Il règne ici une tranquillité que l'on ne retrouve pas à Paris. Après la pression est de partout la même. C'est nous, joueurs et entraîneurs, qui nous la mettons. (...) L'ASSE est plus familiale, sans que ce soit péjoratif bien évidemment. C'est ce que je recherchais, je l'ai trouvé. Cela me rappelle Lille."
L'an dernier, le PSG avait subi un camouflet dans le Forez : "Nous avions été complètement dépassés au niveau de l'engagement physique. 3-O, c'était le minimum. Ce sont des mauvais souvenirs et j'espère que dimanche les Parisiens en garderont de leur passage à Saint-Etienne. Ils sont treizièmes, ils vont vouloir relever la tête. Ce ne sont jamais des matchs aisés."
Qui craint-il à Paris ? "Pauleta. Il cadre tout, même à l'entraînement. S'il ne marque pas, il ne se sent pas bien. (...) Il ne faut pas non plus trop se focaliser sur Pauleta. Il y a tellement de joueurs de qualité, comme Kalou ou même Hellebuyck. Ils ont une grosse équipe, du moins de grosses individualités."
