En effet, dans le but d'économiser sur les impôts et les charges sociales de certains parisiens, le PSG et son équipementier seraient tombés d'accord pour que Nike verse directement aux joueurs concernés la somme correspondant à leurs droits d'image, sans passer par le club.
De plus, cette fraude porterait également sur des agents de joueurs qui auraient perçu des surcommissions supérieures aux 10% légaux afin de reverser le surplus à leurs joueurs comme compléments de salaires non déclarés, et ce en accord avec des dirigeants du club.
Ranko Stojic et Richard Bettoni ont déjà été mis en examen, mais ce ne sont pas les seuls sur la liste, loin de là : en tout, une quinzaine d'agents sont soupçonnés d'avoir bénéficié de ce système et sont donc susceptibles d'être poursuivis par la justice, de même que les présidents à la tête du club à l'époque (de 1998 à 2004).
La justice s'intéresserait entre autres aux transferts de Paulo Cesar, Augustine Okocha, Nicolas Anelka et Pedro Pauleta.