La fermeture d'une partie de la tribune Boulogne et le changement d'horaire du match contre Toulouse, deux bonnes mesures ? "Franchement, je ne sais pas. On verra le jour J si ces mesures ont de l'influence ou pas. Les politiciens réfléchissent à la question et pensent qu'ils vont dans le bon sens."
Pourtant, il semble désarmé contre le racisme ancré chez certains : "C'est indéniable qu'il faut luter contre tous ces actes racistes mais le problème du racisme, c'est dans les moeurs, dans la société et ça ne bougera pas. On ne fera pas changer les opinions des gens. Si certains veulent penser comme ça, qu'est-ce que vous pouvez y faire ?"
Aux autorités de statuer : "Je ne me prends pas la tête avec tout ça mais ceux qui décident, les dirigeants, les politiciens, on voit bien qu'ils font ce qu'ils peuvent. Les politiciens doivent donner l'exemple." Ce qui n'est pas le cas de quelques uns : "Quand j'ai entendu Frêche (...) qui parle sur l'équipe de France et le fait qu'il y a trop de blacks, c'est n'importe quoi ! Cette équipe de France, elle a gagné la Coupe du Monde 1998 et elle est allée en finale en Allemagne, pas mal ! Les politiciens parlent au nom du peuple, l'exemple doit donc venir d'en haut !"