Le classement du PSG dans son groupe européen étant loin d'être glorieux, il est impératif de remporter les trois points : "Nous avons raté notre dernière sortie en Coupe UEFA contre l'Hapoël Tel Aviv, comme Mlada Boleslav nous devons donc nous imposer pour encore y croire. Je vais savoir si mon équipe est forte. C'est parfois dans l'adversité qu'un groupe se crée."
Mais les Tchèques, qui ont éliminé l'OM, semblent redoutables : "Cette élimination a eu un fort impact en France. J'ai également vu cette équipe jouer contre le Panathinaïkos et elle a prouvé toute sa valeur. Cette équipe est collectivement forte. Elle récupère vite le ballon, s'avère dangereuse offensivement et sur coups de pied arrêtés. Les deux formations n'ont pas le choix, elles doivent gagner et donc jouer."
Autre adversaire, un contexte pour le moins défavorable : "Le club est mal en point et une victoire mettrait du baume au cœur à nos supporters. Venir ici est un peu un bol d'air, même si jeudi soir cela va être bouillant. Le club est attaqué de toutes parts. C'est compliqué. J'essaie de recentrer les débats sur le terrain. Le PSG n'y est pas pour grand-chose dans ce drame."
Pour cette échéance qui pourrait lui être fatale, il n'a pas envie de penser à son cas personnel : "Je n'aborde pas les matches en pensant qu'il n'y aura peut-être pas de lendemain. A nous de faire le maximum pour empocher les trois points et offrir ainsi cette victoire à notre public."
